Le gouvernement nigérien, à travers ses ministères en charge des Enseignements primaires et secondaires, a procédé, en deux semaines, à la fermeture d’une soixantaine d’établissements des cycles primaires et secondaires confondus, faute notamment d’autorisation, selon des source officielles à Niamey.
Après la fermeture à la mi-décembre dernier de 31 écoles primaires exerçant sans autorisation sur l’ensemble du territoire national, par le ministère de l’Education, c’est au tour du département en charge des Enseignements secondaires qui vient de décider de placer sous scellés 26 établissements privés du cycle secondaire pour les mêmes infractions, a-t-on appris vendredi auprès dudit ministère à Niamey.
Ces décisions ont été prises après des enquête diligentées par les services compétents de ces ministères qui ont permis de constater diverses infractions au niveau de ces écoles, notamment l’absence d’autorisation de création ou d’ouverture, selon les mêmes sources.
En outre, ces fondateurs indélicats ne sont pas à l’abri des sanctions prévues par la loi qui stipule que "toute personne qui ouvre un établissement d’enseignement privé sans autorisation officielle sera passible d’une peine d’emprisonnement de 15 jours à 3 mois et d’une amande de 50.000 FCFA (soit 80 dollars) à 500.000 FCFA (800 dollars)".