La Direction générale des Impôts et l’entreprise de télécoms Orange Niger ont finalement trouvé un arrangement à l’amiable au sujet du contentieux fiscal qui les oppose depuis le 29 novembre 2018.
Selon certaines sources proches de cette entreprise, Orange Niger a consenti à régler une partie du montant réclamé par la Direction générale des Impôts représentant selon celle-ci, les impayés d’Orange Niger au fisc. Un montant estimé à plus de 22 milliards FCFA que la DGI réclamait à l’entreprise de télécommunications et qui avait abouti à un redressement fiscal d’Orange Niger suivi d’une scellée de ses locaux à usage professionnel le 7 décembre, « pour non-paiement d’impôt ».
Suite à cette scellée, la filiale locale du groupe français qui contestait ce montant, n’avait pas tardé à montrer son étonnement face à cette décision de l’autorité fiscale. Elle affirmait alors dans un communiqué, s’être toujours acquittée depuis le démarrage de ses activités en 2008 et jusqu’à date « de ses obligations fiscales (d’impôts, taxes et redevances) conformément aux lois et textes en vigueur au Niger, comme le confirment les attestations de régularité fiscale délivrées par la direction générale des Impôts ». Bien plus, les responsables de cette structure trouvaient les montants réclamés par l’administration fiscale « exorbitants », car, représentant « près de 50% de son chiffre d’affaires, alors même que depuis sa création, elle a toujours entretenu un dialogue constructif avec les autorités ».
Pour cela, l’entreprise qui a créé plus de 52 000 emplois directs et indirects au Niger comptait valoir ses droits. Heureusement, un compromis a finalement été trouvé pour le bien de tous.
Il faut rappeler qu’Orange Niger n’était pas la seule entreprise, visée par ce redressement fiscal. Airtel Niger qui était également dans la même situation, a dû rapidement trouver un arrangement à l’amiable avec l’administration fiscale.