Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini a annoncé, mardi à Niamey, le retour de son pays dans le processus de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
L’annonce a été faite au cours d’une conférence sur la gouvernance du secteur extractif, organisé au Palais des congrès de Niamey par le gouvernement nigérien, en présence de plusieurs centaines de participants.
La rencontre réunit des experts du domaine, pour la plupart, qui, deux jours durant, auront à échanger sur les enjeux et défis qui se posent au secteur extractif.
Il faut le rappeler que le Niger a été suspendu du processus de mise en œuvre de la norme l’ITIE le 26 octobre 2017 pour insuffisance de progrès, par le Conseil d’administration de l’organisme de certification des industries extractives avec à la clé un certain nombre de mesures correctives à examiner.
C’est suite à cette suspension, qui lui a paru injustifiée que, dans une correspondance en date du 13 novembre 2017, le gouvernement nigérien annonçait sa décision de se retirer du processus auquel adhère une cinquantaine de pays.
Selon le Premier ministre, Brigi Rafini, le départ résulte en réalité d’un malentendu. « Aujourd’hui, ce malentendu a été levé et les deux partie mettent tout en œuvre pour que le Niger retrouve sa place dans le processus de mise en œuvre de l’ITIE », a expliqué le chef du Gouvernement nigérien.
L’Initiative pour la transparence des industries extractives a été lancée en 2002 pour assurer la transparence dans la gouvernance des industries extractives.
Le Niger qui s’est engagé à mettre en œuvre la norme ITIE dès 2005, a été admis en tant que pays candidat en 2007, avant d’être déclaré admis à cette norme en 2011.