Le Rassemblement Social Démocrate (RSD Gaskiya) a soufflé le 26 janvier dernier à Niamey, sa 15ème bougie. La commémoration de cet anniversaire organisée de manière sobre a enregistré une forte mobilisation des militants du parti venus de toutes les régions du Niger.
Le thème retenu est : ’’la femme dans le combat politique : défis et perspectives’’. Cet évènement constitue également une occasion pour le président du parti M. Cheiffou Amadou de faire un bilan du chemin parcouru et d’évoquer les conditions d’une relance saine du parti dans la cohésion et la discipline en vue de conquérir d’autres victoires. Au cours des festivités, le président du parti RSD Gaskiya a lancé un appel à la classe politique pour un consensus sur le code électoral en vue d’organiser des élections apaisées tout en réaffirmant l’appartenance du parti à la Mouvance pour la Renaissance du Niger.
Dans la déclaration du Bureau Exécutif National du parti qu’il a livrée, M. Cheiffou Amadou, a rappelé que dans sa vision globale du développement, son parti accorde une place importante à la femme, c’est pourquoi le choix du thème de cet anniversaire. Pour Cheiffou Amadou, quinze ans d’existence sur l’échiquier politique national ont fait du RSD, un parti un incontournable.
Le président du RSD Gaskiya par ailleurs fait trois recommandations que chaque militant doit avoir à l’esprit : Il s’agit notamment de savoir expliquer aux acteurs que le but de son exercice de la politique est développer le pays dans l’entente et la quiétude sociale. Il faut bannir la violence en démocratie et faire prévaloir le consensus. Enfin, il faut organiser des élections libres et apaisées. « Le Niger a toujours été une école de démocratie en Afrique » a-t-il dit.
Sur le plan sécuritaire, le président du RSD Gaskiya a dit que la situation reste sérieuse et préoccupante. Elle affecte les frontières, certains pays voisins, et plusieurs régions du pays sont touchées. « La situation risquerait de compromettre profondément les conditions essentielles du développement du pays » a estimé M. Cheiffou Amadou avant de présenter les condoléances du parti aux familles des victimes civiles et militaires endeuillées. Il a ensuite salué les efforts de l’Etat pour créer les conditions idoines d’une meilleure prise en charge des familles des FDS tombées sur le champ d’honneur. Le RSD Gaskia par la voix de son président a invité l’ensemble des Nigériens à collaborer avec les FDS dans cet indispensable combat de sécurisation du territoire.
Au plan socioéconomique, le parti RSD Gaskiya pense que le classement du Niger en termes d’indice de développement humain reste encore peu enviable et doit être amélioré. « Cette situation est en partie imputable à la persistance des chocs exogènes et endogènes et aux multiples dysfonctionnements de notre administration. C’est pourquoi, le RSD Gaskiya appelle à la conscience citoyenne pour un véritable changement de comportement pour renouer avec nos vraies valeurs fondées sur la rigueur, la discipline, la loyauté, l’amour du travail bien fait », a indiqué M. Cheiffou Amadou.
En ce qui concerne l’éducation nationale, le parti RSD Gaskiya se réjouit du retour progressif à la sérénité dans le secteur. Il encourage tous les acteurs à persévérer afin que l’école retrouve ses lettres de noblesse. Le parti a salué les efforts fournis par l’Etat dans le financement de ce secteur prioritaire et exhorte le gouvernement à poursuivre et intensifier cette dynamique pour normaliser les années scolaires et académiques.
Sur le plan politique, M. Cheiffou Amadou a dit que la nécessité d’organiser des élections démocratiques, libres, transparentes et apaisées au Niger a toujours été la préoccupation de leur parti. C’est pourquoi, « le RSD-Gaskiya a été le premier parti politique à relever certaines insuffisances du code électoral pour les porter à la connaissance de ses partenaires politiques de la MRN et au gouvernement. Nous nous félicitons de la prise en compte de nos observations pour l’amélioration de notre loi électorale. Nous prenons acte des récentes conclusions du CNDP permettant de s’acheminer vers l’obtention d’un code électoral consensuel », a-t-il déclaré.