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Rencontre de haut niveau sur l’accélération du changement climatique en Afrique à Niamey

Publié le mardi 29 janvier 2019  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Conseil des Ministres du vendredi 11 janvier 2019
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Les autorités nigériennes en charge de la question climatique, d'autres responsables et des experts de la question sont réunis depuis lundi à Niamey pour échanger et partager leurs expériences sur l'accélération du changement climatique en Afrique, a-t-on appris mardi de source officielle.

La rencontre est organisée par le Centre africain des applications de la météorologie au développement (ACMAD), à travers le projet SAWIDRA, sous le thème "Résilience aux catastrophes pour l'adaptation aux changements climatiques en Afrique".

L'Afrique est le continent le moins pollueur, selon les initiateurs de la rencontre, mais qui, paradoxalement, paie le lourd tribut du changement climatique, subissant avec impuissance les effets néfastes liés à l'industrialisation des pays développés.

En effet, selon le directeur général de l'ACMAD, André Kangha, le rapport sur l'état du climat en Afrique relève que le réchauffement de la terre est remarquable sur le continent et a dépassé un degré Celsius en 2010, qui a été l'année la plus chaude pour l'Afrique depuis 1950. "La vitesse du réchauffement est particulièrement préoccupante sur l'Afrique du Nord, dépassant quatre degrés Celsius sur cent ans depuis 1990", a-t-il noté.

Face à cette situation, les experts appellent à un éveil des consciences pour le développement du continent africain.

Cette initiative, a indiqué le directeur de cabinet du ministre nigérien des Transports, Diallo Amadou Issifi, "est louable parce qu'elle contribue à améliorer la visibilité des services météorologiques de l'Afrique et à mobiliser les partenaires pour une coopération plus étroite dans ce domaine important pour le développement dans différents secteurs". Elle contribue aussi à la mise en oeuvre de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

"Un dialogue rapproché entre les services météorologiques et les décideurs" est "utile pour accélérer l'identification des investissements prioritaires et le consensus nécessaire sur les actions pour rendre les systèmes d'alerte africains plus efficaces face à l'accélération des changements climatiques", a-t-il ajouté, notant que ceux-ci entraînent "des extrêmes plus fréquents et plus intenses touchant et fragilisant les populations et les économies du continent".
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