Retour sur les coulisses de la libération des quatre otages français d'Arlit rentrés en France, le mercredi 30 octobre 2013, après plus de trois ans de détention dans le Sahel. Alors qu’ils viennent de passer leur première soirée en familles, les informations sur les contreparties qui ont permis aux négociations d’aboutir se multiplient. Des négociations longues et difficiles impliquant la Niger, la France, mais aussi le Mali, où les Français se trouvaient encore il y a 48 heures.
La France a-t-elle versé une rançon en échange de la libération des otages ? Non, assurent les autorités françaises : «La France ne verse pas de rançon», a tenu à réaffirmer l'Elysée mercredi. Officiellement, le président François Hollande s’en est fait une doctrine depuis son arrivée à l’Elysée. Et hier soir encore le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, interrogé sur une possible rançon payée par de l'argent «privé», a répondu : «Pas d'argent public versé». Une phrase qui laisse planer le doute.... suite de l'article sur RFI