L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a reçu un mandat en décembre 2016 pour aider à secourir les migrants vulnérables du Ghana bloqués en route vers l'Europe. Le plan était de ramener 650 hommes et femmes dans leurs foyer d'ici trois ans. Cette semaine, l'OIM a atteint - et dépassé - cet objectif initial, rapatriant ainsi son 1001e bénéficiaire ghanéen dans le cadre d'une campagne qui a dépassé toutes les attentes.
"Je suis heureux d'être revenu dans ma famille. Je n'ai pas perdu la vie pendant mon voyage ou en Libye. Je suis enfin rentré chez moi", a exulté Fuseini, un rapatrié ghanéen rentré de Libye en 2017, l'un des premiers à participer au programme. Il espère ouvrir un magasin de vêtements.
Fuseini est l'un des nombreux migrants ghanéens qui ont été assistés par l'OIM en coopération avec l'Union européenne (UE) au Ghana et le gouvernement du Ghana. La majorité (928 hommes et 73 femmes) ont bénéficié de l'assistance de la Libye (795) et du Niger (195), le reste revenant au Ghana en provenance d'autres pays.
Le dernier vol retour est arrivé il y a une semaine, le 25 janvier. Le projet durera jusqu'en 2020.
Au Ghana, l'OIM fournit à tous les rapatriés une assistance à l'arrivée, notamment sous forme d'argent de poche destiné à couvrir les besoins immédiats. Tous les rapatriés sont également admissibles à un soutien à la réintégration en fonction de leurs besoins, notamment le conseil, l'éducation et la formation professionnelle, ainsi qu'un soutien psychosocial et médical.
L'OIM propose également des références pour d'autres services ou un soutien en nature dans le cadre de projets individuels, collectifs ou communautaires. Jusqu'à présent, les dossiers de soutien à la réintégration de 556 migrants ont été traités.