Comme Ingrid Betancourt dans la jungle colombienne ou les journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier durant leur captivité en Afghanistan, certains des otages libérés mardi 29 octobre ont pu écouter RFI pendant leur détention. C'était le cas de Pierre Legrand, le plus jeune. Il l'a raconté à son grand-père René Robert, mercredi soir, au téléphone. Il lui a aussi raconté que les ravisseurs écoutaient la radio.
« Lorsque je l’ai eu au téléphone, raconte René Robert, il m’a confirmé le grand bonheur qu’il a eu de m’entendre, et effectivement m’exprimer sur votre antenne.
Je ne sais pas à quelle période cela s’est passé. Il était dans l’Adrar des Ifoghas à ce moment-là – c’est ce qu’il m’a dit – et il m’a confirmé effectivement, que les moujahidines écoutaient RFI et lui avaient transmis les propos que j’avais tenu et qu’ils avaient même fait un commentaire en disant que ce que j’avais exprimé était quelque chose de bien.... suite de l'article sur RFI