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Niger: situation sécuritaire "volatile" dans le sud-est et l`ouest (ONU)

Publié le vendredi 8 fevrier 2019  |  AFP
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© AFP
Attaque terroriste : Des soldats montent la garde à l’entrée de la prison civile de Niamey.
Samedi 1er juin 2013. Niamey. Prison civile.
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Niamey, 8 fév 2019 (AFP) - La situation sécuritaire reste "volatile" dans le sud-est et l’ouest du Niger, proches du Burkina Faso, du Mali et du Nigeria, en raison de la persistance des attaques meurtrières qui ont fait une centaine de victimes en 2018, ont prévenu vendredi les Nations unies.
"La situation sécuritaire reste volatile dans la région de Diffa (sud-est) mais aussi dans celles de Tahoua et Tillabéri (ouest) à la frontière avec le Mali et le Burkina Faso", selon des données chiffrées et infographiques du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) transmises à l’AFP.
L’Ocha cite les attaques meurtrières des groupes armés et des affrontements entre communautés locales.
En 2018, 107 personnes ont été tuées, 97 ont été blessées dans "206 incidents" dont 184 attaques menées par des groupes armés et 22 conflits inter-communautaires survenus dans ces trois régions, précise Ocha.
Dans le même temps, 131 personnes y ont été "enlevées".
Diffa (sud-est), où sévit depuis 2015 le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a été le théâtre de 156 "incidents" contre 46 à Tillabéri et 4 à Tahoua, détaille l’agence onusienne.
L’ONU s’inquiète du recours aux engins explosifs artisanaux "en passe de devenir le principal modus operandi" des groupes armés opérant dans plusieurs départements voisins du Burkina Faso.
Selon l’ONU 2,3 millions de personnes, dont la moitié vit dans les trois régions affectées par les activités jihadistes, ont besoin d’une assistance humanitaire en raison de la crise alimentaire aggravée par les déplacements de populations.
Diffa abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés de Boko Haram, dont des milliers vivent aux dépens d’une population locale déjà très pauvre, d’après les ONG.
Tillabéri et Tahoua accueillent quelque 52.000 personnes forcées à se déplacer depuis janvier 2018 alors que ces régions hébergent depuis 2012 plus de 57.405 réfugiés Maliens.
Ces deux zones sont le théâtre "d’effroyables violences" de "groupes armés tuant, enlevant des civils" et "brûlant les écoles et pillant les maisons, les entreprises et le bétail", avait déploré en décembre dernier le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Ces menaces empêchent la distribution de l’aide à l’ensemble des personnes dans le besoin, avait alerté le HCR.
bh/ck/dp
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