(Niamey et les 2 jours) - La mise en œuvre au Niger des réformes politiques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a connu des avancées, selon la 4ème revue annuelle des réformes remise par le président de la commission de l’Uemoa au Premier ministre nigérien le 12 février à Niamey.
«Au Niger, le résultat a été satisfaisant. Le taux de transposition et d'application des réformes est passé de 56 % en 2017 à 64% en 2018, soit un bond de plus de 7 points.», a déclaré le président de la Commission de l'UEMOA, Abdallah Boureima, au cours d’un point de presse le 12 février à Niamey. Ce qui est appréciable.
Mais, selon lui, le Niger doit encore faire plus d’efforts pour transposer les textes communautaires qui touchent aux réformes sectorielles, car ce sont ces réformes qui permettent d'accompagner la croissance économique.
Et le Niger pour sa part a pris l’engagement de faire plus d’efforts dans ce sens. Le Premier ministre «nous a invité à faire plus d'efforts pour atteindre et même dépasser la barre des 70%. C'est à cela que nous allons nous atteler dans les années à venir. Déjà, nous pensons que l'évaluation de 2019 permettra de constater une progression sensible du taux moyen de transposition des textes », a affirmé le ministre des Finances, Mamadou Diop.
Mise en place il y a six ans, par la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, cette commission a pour but de faire le point sur les différentes réformes engagées par les Etats. L'évaluation des réformes cette année a porté sur 116 textes.
Toutefois, trois grands domaines ont été mis en avant à savoir : la gouvernance économique et la convergence, le marché commun et le politique sectorielle. Et comme les années précédentes et pour plus d'efficacité à l'avenir, les conclusions et les recommandations, les points forts et faibles du Niger consignés dans un mémorandum, ont été remis au premier ministre, Brigi Rafini.