Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Le Niger accueille la semaine prochaine deux rencontres internationales sur le climat

Publié le vendredi 22 fevrier 2019  |  Xinhua
M.
© Autre presse par DR
M. Almoustapha Garba ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable
Comment


La capitale nigérienne, Niamey, va accueillir lundi et mardi prochains une série de rencontres sur le climat, à savoir la première conférence des chefs d'Etat de la Commission climat pour la région du Sahel et une table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du plan d'investissement climat pour cette même zone, a-t-on appris de source officielle mercredi à Niamey.

Le plan d'investissement climat pour la région du Sahel, lancé en novembre 2016 au Maroc, constitue pour l'Afrique et le Sahel, selon ses initiateurs, le moyen de prendre en main leur destin pour lutter contre le dérèglement climatique et renforcer leur résilience.

En prélude à ces deux rencontres, le ministre nigérien de l'Environnement, Almoustapha Garba, a précisé à la presse que cette commission climat pour la région du Sahel a pour mission de s'inscrire dans un chantier de convergence durable en construisant son propre modèle de développement inclusif et durable.

Quatorze pays ont confirmé leur participation aux rencontres de Niamey, selon lui.

Vaste pays du Sahel avec une superficie de plus de 1.267.000 de km2, dont les deux tiers sont désertiques, le Niger a fait du changement climatique un défi et a activement participé à plusieurs rencontres internationales, dont la COP 23 en novembre dernier en Allemagne et le Sommet sur le financement du climat le 12 décembre dernier à Paris.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a souvent profité de ces tribunes pour attirer l'attention de la communauté internationale sur les graves conséquences du changement climatique.

Celui-ci touche notamment dans le bassin du lac Tchad qui a déjà perdu 90% de sa superficie depuis les années 1960 et le Sahel avec pour conséquences une dégradation des écosystèmes du bassin du Niger et des dols, une déforestation et des phénomènes extrêmes d'inondation et de sécheresse, "le tout se traduisant par une réduction de ressources disponibles pour une population en croissance exponentielle", a-t-il dit.

Ce choix porté sur son pays par la communauté internationale pour abriter ces importantes rencontres "prouve combien le gouvernement est engagé dans la lutte pour la protection de la planète et donc des générations futures", selon le président Issoufou.
Commentaires