L’homme était le numéro deux de l’alliance djihadiste dirigée par le Touareg malien Iyad Ag-Ghaly, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, selon Florence Parly.
Sa dernière apparition sur une vidéo de propagande remontait à septembre 2018. Une nouvelle fois, il menaçait « la France chrétienne », avertissant que « tout ce que tu nous fais ne fera que nous encourager à continuer sur le chemin du djihad ». Jeudi 21 février, Djamel Okacha, alias Yahya Abou Al-Hammam, « chef de l’émirat de Tombouctou », a été tué au Mali par Barkhane, la force antiterroriste française déployée au Sahel. Il était émir adjoint de la Jama’at Nusra Al-Islam wa-l-Muslimin (JNIM, ou Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) qui regroupe plusieurs mouvements affiliés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
Le communiqué du ministère des armées se félicite de cette « action spectaculaire [qui] concrétise des années de recherche ». Yahya Abou Al-Hammam, tué au nord de Tombouctou, était depuis quelque temps déjà l’une des deux cibles djihadistes « de haute valeur » recherchées par l’armée française au Sahel, au côté d’Iyad Ag-Ghali, le chef du JNIM.... suite de l'article sur LeMonde.fr