Cette initiative veut lutter contre les modifications de la pluviométrie, les sécheresses récurrentes, l’avancée du désert, la raréfaction de l’eau et des pâturages.
Des chefs d’Etat des dix-sept pays du Sahel ont adopté, lundi 25 février à Niamey, au Niger, le plan d’investissement climatique pour la région du Sahel (PIC-RS) sur la période 2019-2030 de 400 milliards de dollars (plus de 350 milliards d’euros), dont un programme prioritaire, selon un communiqué final. Ce programme prioritaire, qui doit « catalyser les investissements climat », concerne « la période 2020-2025 » et « les chefs d’Etat ont décidé de sa mise en œuvre immédiate ». Les Etats doivent contribuer « à hauteur de 10 % au financement du programme ».
Le sommet a décidé de la création d’un secrétariat permanent basé à Niamey en vue de « coordonner » les projets retenus et censés atténuer les effets du réchauffement climatique au Sahel. La réunion visait essentiellement à valider le « plan d’investissement climatique » pour « la période 2019-2030 », qui concerne dix-sept Etats de la bande sahélienne, allant de l’Atlantique à la Corne de l’Afrique.
Un « lien » entre le climat et l’insécurité
Le plan, dont le coût est estimé à plus de 350 milliards d’euros, est « la traduction des engagements de nos Etats à travers l’accord de Paris sur le réchauffement climatique », selon le ministre nigérien de l’environnement, Almoustapha Garba. Il comprend « un programme prioritaire » axé sur six projets, visant diverses actions sur le terrain pour « limiter » les émissions de gaz à effet de serre et pour permettre aux populations « de s’adapter aux changements climatiques ». ... suite de l'article sur LeMonde.fr