Il est l’un des hommes-clés de la lutte antiterroriste au Sahel. Depuis le 1er août 2018, le général Frédéric Blachon est le nouveau commandant de la force française « Barkhane ». Ce 24 février, il a accueilli le premier ministre Edouard Philippe et la ministre des armées Florence Parly à Gao, la base d’appui permanente de « Barkhane » au nord du Mali.
Depuis bientôt cinq ans, les 4 500 soldats français de la force se battent sur un territoire vaste comme l’Europe contre des « groupes armés terroristes ». Mais comme l’a rappelé le premier ministre français, face aux trois stèles érigées au camp de Gao en hommage aux 24 soldats tués lors des opérations depuis 2013, « le combat n’est pas terminé ». En marge de cet hommage, le général Blachon est revenu en exclusivité pour Le Monde Afrique sur les récentes opérations de « Barkhane » et les défis qui attendent la plus importante mission extérieure de l’armée française.
La semaine dernière, le ministère français des armées a annoncé la mort du n° 2 du Groupement de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), l’Algérien Djamel Okacha, alias Yahya Abou Al-Hammam. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’opération ?