Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Sahel : un plan d’investissement de 400 milliards USD pour faire face au changement climatique

Publié le lundi 4 mars 2019  |  Financial Afrik
1ère
© Présidence
1ère Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS)
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou a présidé, ce lundi 25 février 2019 au Palais des Congrès de Niamey, la tenue de la 1ère Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) dont il assure la présidence.
Comment


Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission pour la région du Sahel ont approuvé, le 25 février 2019 à Niamey, un plan d’investissement climatique de 400 milliards USD sur la période 2020 à 2025destiné à faire face au réchauffement climatique.

« La région du Sahel est soumise à une très forte variabilité climatique. La situation du Sahel montre combien le changement climatique a un impact sur la disponibilité des ressources », a déclaré Mahamadou Issoufou, président nigérien.

Ce plan qui fera l’objet de financement traduit, indique-t-on, les engagements pris par les pays membre dans le cadre de l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique. «A travers l’Accord de Paris, les pays développés à l’origine du réchauffement du climat se sont engagés à mettre à la disposition de l’ensemble des Etats parties les ressources financières nécessaires pour mener ces différentes actions en vue d’arriver à l’objectif global de limiter le réchauffement de la planète», a indiqué le ministre nigérien de l’Environnement, Almoustapha Garba.

Et à François de Rugy, le ministre d’Etat français de la Transition écologique de décliner les différents objectifs de cette initiative des chefs d’Etat de la région : « améliorer la capacité à produire de l’alimentation, à reconquérir des sols qui sont aujourd’hui dégradés grâce à des techniques traditionnelles qui sont ancrées dans les cultures locales, mais qui sont modernisées grâce à la recherche agronomique bien sûr ».
Commentaires