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Le Niger va enrôler sa diaspora en vue des scrutins à venir

Publié le mercredi 13 mars 2019  |  Xinhua
CENI
© Autre presse par DR
CENI : Me Issaka Souna confirmé, Aladoua Amada à la vice-présidence
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En perspective des prochaines élections générales, le Niger envisage d’entreprendre très prochainement, sous la supervision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’enrôlement biométrique de ses ressortissants résidant à l’étranger, a-t-on appris de source officielle mardi à Niamey.

"La CENI s’est engagée, depuis son installation le 3 novembre 2017, dans un processus d’élaboration d’un fichier électoral biométrique qu’elle entend étendre partout où résident des Nigériens à l’extérieur du pays", a rappelé la ministre nigérienne déléguée aux Affaires étrangères chargée de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, Lamido Salamatou Balla Goga, lors d’une rencontre mardi à Niamey avec les représentants du Corps diplomatique accrédité au Niger, en présence du président de la CENI, Issaka Souna.

Pour M. Souna, qui a rappelé la ferme volonté des autorités nigériennes d’organiser des élections "libres, transparentes, crédibles et acceptées de tous et d’assurer une alternance réussie au Niger en 2021", l’objectif est de faire en sorte que "les Nigériens de l’extérieur puissent avoir les mêmes chances que ceux de l’intérieur dans l’exercice de leurs droits constitutionnels".

A cet effet, il a annoncé que très prochainement, tous les pays concernés par ce processus électoral dans le cadre de l’enrôlement biométrique recevraient des lettres officielles afin de mener à bien ces missions qui débuteront dans quelques jours.

Pour rappel, le Niger va organiser des scrutins législatifs et présidentiels d’ici 2021 pour lesquels Mahamadou Issoufou, dont le second mandat de cinq ans arrivera à terme en 2021 conformément à la constitution nigérienne, a assuré qu’il ne briguerait pas un 3ème mandat.

Cependant, le processus reste boycotté par l’ensemble des partis politiques de l’opposition et des partis dit "non affiliés", contestant les qualités de la CENI à conduire le processus électoral et dénonçant le code électoral "qui n’est que l’oeuvre du gouvernement en place".
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