Maradi - La Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) a organisé le jeudi 14 mars 2019 à Maradi, un atelier de lancement de la campagne de vulgarisation régionale de la mise en place du fonds de roulement CAIMA. Cette activité rentre dans le cadre de nouvelles démarches dans la nouvelle politique d’approvisionnement en intrant agricole.
Elle intervient à la suite d’un important appui de la KFW à travers la coopération financière allemande de 20 millions d’euros soit plus de 13 milliards de FCFA. Cet appui est destiné à l’achat des intrants agricoles et zootechniques pour à la fois soulager le budget national par la dégressivité de la subvention et mettre à la disposition des producteurs agricoles de l’engrais en qualité satisfaisante, de bonne qualité et à un prix économiquement acceptable à des périodes propices. La première tranche de ce financement a permis à la CAIMA de commander 45.000 tonnes d’engrais auquel s’ajoutent 10.000 tonnes d’aliment bétail pour la campagne 2019.
Après l’ouverture officielle de cet atelier par le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou,le Directeur général de la CAIMA, M. Harouna Mahamadou a présenté les grandes lignes du nouveau fonds CAIMA, la nouvelle présence géographique de son institution et expliqué aux participants les conditions à remplir pour devenir distributeur agrée de la CAIMA.
En compagnie des autorités régionales, le directeur général de la CAIMA a visité le principal magasin de stockage de cet engrais. En se confiant à la presse, Harouna Mahamadou a indiqué que la réunion tenue en présence des autorités régionales, les préfets, les maires des communes, les organisations coopératives, ONG et les acteurs de la société civile, leur a permis de les informer de la marche du nouveau dispositif qui permet d’obtenir des entrants de qualité en temps opportun et en grande quantité.
« Nous sommes en train de réceptionner une commande de 15.000 tonnes et une autre de 3 000 tonnes pour Maradi. Ce tonnage national sera placé dans différentes régions de notre pays. Bien qu’un échantillon de ce stock a été contrôlé, nous allons encore procéder à un autre contrôle avant de le mettre sur le marché », a-t-il rassuré.
Il a précisé que des contrôles se dérouleront jusqu’au niveau des producteurs afin de s’assurer qu’il n’y a pas eu de substitution. Il a demandé aux producteurs de s’approvisionner au niveau de CAIMA car autrement, les risques sont grands de tomber sur le faux engrais.