Ouagadougou (Burkina Faso) - Les journaux burkinabè parvenus mardi à APA ont largement relayé la position des responsables des mouvements rebelles au Nord Mali sur l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes français de Radio France internationale (RFI), tués samedi à Kidal (Mali).
Les quotidiens expliquent qu'il s'agit pour ces mouvements rebelles, qui tenaient hier une conférence de presse à Ouaga, du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA).
Ainsi le quotidien privé, L'Observateur Paalga affiche à sa Une: «Assassinat des deux journalistes à Kidal: Les mouvements touaregs montrent patte blanche à Ouaga».
Pour sa part Le Quotidien barre sa Une avec les propos du secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) qui affirme: «C'est aberrant qu'on nous demande des comptes».
«Assassinat de deux journalistes à Kidal: Serval et MINUSMA nous ont interdit de poursuivre les ravisseurs», dit Mossa Aj Attaher, un des chefs de ces mouvements rebelles, dans Le Pays.
Le même journal évoque la crise au sein de l'Institut international d'ingénierie, de l'eau et de l'environnement (2IE) et indique que «la situation va de mal en pis».
Le sujet occupe également la Une du Quotidien qui donne à lire: «Grève de 48 heures à 2IE: Les grévistes dispersés à coup de gaz lacrymogènes».
Sur le même sujet, le quotidien national Sidwaya mentionne: «Crise à 2IE: Des gaz lacrymogènes pour dissuader les grévistes».
Sidwaya consacre également sa Une au voyage du président Blaise Compaoré en France, avec ce titre: «Académie des sciences d'outre-mer : Le président ivoirien honoré».
Selon le quotidien national, le président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a été installé hier lundi à Paris (France), membre associé de l'Académie des sciences d'Outre-mer.
«La cérémonie s'est déroulée en présence du chef de l'Etat burkinabè, Blaise Compaoré, invité de marque de son homologue ivoirien», explique Sidwaya.