Agadez – Le sultan de l’Air (Nord), Elh oumarou Ibrahim Oumarou a effectué récemment une mission aux Etats Unis d’Amérique centrée sur le partage des expériences nigériennes et américaines sur la question de l’extrémisme violent.
Dans un entretien avec le correspondant de l’ANP, l’autorité coutumière témoigne : ‘’ Nous étions onze pays africains dont le Niger que nous avions représenté. Aux USA, nous avons été reçus au département d’Etat.’’
‘’Après Washington nous nous sommes rendus en Louisiane où nous avions rencontré les responsables fédéraux de la police qui se trouve confrontés aux questions de l’extrémisme violent’’, relate le sultan, notant qu’au regard de ‘’nos expérience au Niger nous avions échangé et conjugué nos efforts communs pour arriver à des solutions durable pour la paix sur le sol américain plus particulièrement dans l’Etat où nous avions été invité et notamment la paix pour tous nos Etas’’.
Le sultan affirme que la situation de la jeunesse qui se trouve prise dans le feu de l’extrémisme violent a été discutée et des solutions ont été trouvées face à ce problème.
A Chicago, Oumarou Ibrahim affirme avoir trouvé des jeunes qui après avoir purgé leurs peines en prison ont été récupéré, formé, et bénéficié d’un programme de réinsertion sociale qui leur a permis aujourd’hui de diriger même de grandes entreprises. ‘’Au niveau de certaines entreprises, l’Etat figure parmi la grande clientèle tout ceci pour vous dire que la programme est une réussite qui peut faire école dans beaucoup de nos Etats’’, témoigne-t-il.
A San Diego, la mission a visité des établissements de police ,des établissements scolaires , des centres pénitentiaires pour voir ces gens qui aujourd’hui regrettent tout ce qu’ils ont commis de mal dans leur jeunesse et qui ont promis après avoir purgé leur peines d’aller dans les mêmes établissements qui ont permis à beaucoup de leurs concitoyens de refaire une autre vie ,une vie meilleure, selon le témoignage du sultan d’Agadez.
La région d’Agadez qui fut le théâtre des rebellions armées est le principal point de départ de la migration dont la criminalisation en 2015 avait porté un coup de frein à une économie locale alimentée par ces trafics auxquelles s’adonnait une grande partie de la jeunesse. Diverses mesures d’atténuation sont en cours.