Niamey – Le Niger se prépare à élaborer son premier rapport d’auto évaluation du mécanisme africain par les pairs (MAEP) d’ici janvier 2020 au cours d’un processus qui se veut inclusif et itératif avec la participation de toutes les parties prenantes (Société civile, média, partis politiques, administrations, secteur privé, instituts de formation).
Dans le cadre de ce processus, une délégation du MAEP Afrique et du secrétariat permanent du MAEP national a organisé ce mercredi 27 mars une réunion d’information et d’échanges avec les acteurs de la société civile et des média à la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères.
Les experts du MAEP ont annoncé qu’un processus d’autoévaluation sera bientôt lancé par le chef de l’Etat Issoufou Mahamadou et qui concernera tous les niveaux et tous les acteurs pour la collecte des données et leur validation au cours des foras, des débats publics ou des enquêtes. Le président Issoufou présentera un rapport assorti d’un plan d’action national au cours du forum des chefs d’Etat, la plus instance du MAEP au niveau du continent en janvier 2020, ont-ils fait savoir.
L’évaluation portera les thématiques de démocratie et gouvernance, gouvernance et gestion économique, gouvernance des entreprises et développement socio-économique durable et cohérent suivant un questionnaire et des indicateurs clés respectant les standards, a-t-il été expliqué.
Les panélistes ont insisté sur l’appropriation du processus à travers des sensibilisations multicanaux (réunions, média).
Le MAEP a été institué en 2003 dans le cadre du processus du NEPAD et 38 pays africains y ont adhéré. L’autoévaluation est nationale et africaine permet de capitaliser les bonnes pratiques.
Au niveau national, le mécanisme MAEP comprend un point focal, un secrétariat permanent et une commission nationale de gouvernance.