La force conjointe antiterroriste du G5 Sahel a fait l’objet d’une nouvelle réunion à New York autour du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian. Si les autorités françaises se félicitent du chemin parcouru et des progrès accomplis depuis deux ans, le général mauritanien Hanana Ould Sidi, qui commande la force depuis septembre 2018 attend encore « beaucoup ». Décaissement trop lent des 400 millions d’euros promis, manque de blindés et de matériel, le général tarde à pouvoir mener des opérations plus robustes.
« Depuis janvier, nous avons repris les opérations. À ce jour, cinq opérations ont été menées, d'autres sont planifiées », a expliqué le général mauritanien Hanana Ould Sidi à l'AFP et RFI à l'issue d'une réunion ministérielle à huis clos organisée par la France avec les membres du Conseil de sécurité.
« Entre les opérations planifiées, nous menons des actions ponctuelles de contrôle de zones, de patrouilles, afin de garder un contact permanent avec les populations. Pour les rassurer, leur faire passer un message, leur dire que nous sommes là pour les protéger, les aider », a précisé l’officier, pour qui la confiance « constitue l'enjeu réel de la lutte contre les terroristes ». « Nous tenons à gagner leurs cœurs et leurs esprits », a-t-il souligné.... suite de l'article sur RFI