Ministre de l’intérieur et président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) Tarayya, Mohamed Bazoum (photo) a été investi ce 31 mars, lors du congrès extraordinaire de cette formation politique au pouvoir, comme candidat officiel aux élections présidentielles de 2021 pour tenter de succéder à Issoufou Mahamadou, chef de l’Etat en exercice. Ce choix avait été entériné le 10 février à « l’unanimité » des voix par les membres du PNDS Tarayya, lors d’une réunion du Comité exécutif national (CEN).
Au cours de la cérémonie d’investiture, Mohamed Bazoum, âgé de 59 ans, a promis, au cas où il est élu à la magistrature suprême, de marcher sur les pas de l’actuel chef de l’Etat Issoufou Mahamadou pour le développement du pays. Pour ce faire, il promet de continuer à promouvoir la stabilité macroéconomique dans la transformation du tissu économique à travers la réduction de la pauvreté et la création d’emplois, d’accélérer le rythme de l’assainissement des finances publiques dans le but d’améliorer les recettes internes. Mais aussi de ne ménager aucun effort dans la lutte contre le terrorisme qui fait payer un lourd tribut aux forces de défense et populations civiles notamment dans les zones frontalières, et aussi de travailler pour le bien du peuple nigérien.
« Si je suis élu président de la République, je serai d’une loyauté absolue vis-à-vis de mon pays et de ses intérêts.», a-t-il déclaré.
Il a également saisi cette occasion pour rendre un vibrant hommage au président de la République, pour le travail accompli depuis qu’il est à la tête du pays. « En 2021, le Président Issoufou laissera un pays dont les bases de l’économie seront raffermies, promis à de belles espérances basées sur une gouvernance profondément améliorée, des résultats appréciables dans tous les secteurs des services sociaux et des perspectives de création de richesses sans précédent.» Et de renchérir, « il laissera un pays dont la classe politique aura été habituée à travailler ensemble dans le cadre d’une expérience de gouvernement de large inclusion, un pays stable et en paix, malgré un environnement sous-régional passablement dégradé ».
En somme, un bilan qui aurait selon lui, pu être encore plus élogieux dans les domaines économiques et sociaux, si le pays ne faisait pas face à des défis sécuritaires conséquents.
Pour le candidat du PNDS Tarayya, la course pour les prochaines élections présidentielles est donc lancée. Chacune de ses sorties et déclarations seront scrutées. Reste aujourd’hui à convaincre le peuple nigérien qu’il est le meilleur choix en attendant le lancement officiel de la campagne électorale l’année prochaine.