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Niger : 88 civils tués et plus de 18.000 déplacés par Boko Haram en un mois à Diffa (ONU)

Publié le samedi 6 avril 2019  |  Xinhua
Jens
© Autre presse par DR
Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA)
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Quatre-vingt-huit civils ont été tués dans le sud-est du Niger dans des attaques du groupe djihadiste Boko Haram, qui ont contraint plus de 18.000 personnes à fuir leurs villages dans le seul mois de mars dernier, a déclaré vendredi Jens Laerke, le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

"Vingt et une attaques contre des civils et les forces militaires ont été enregistrées dans la région en mars 2019, avec un bilan de douze enlèvements et 88 morts parmi les civils", a-t-il déclaré au cours d'un point de presse à Genève.

La région de Diffa est actuellement affectée par une détérioration rapide de la situation sécuritaire consécutive aux activités des groupes armés non-étatiques (GANE) dans le bassin du Lac Tchad. Une détérioration de la situation sécuritaire qui conduit à "une augmentation préoccupante du nombre d'attaques qui ciblent les populations les plus vulnérables, y compris les communautés déplacées et réfugiées". "A titre de comparaison, le nombre total de civils tués par des attaques de GANE entre janvier et décembre 2018 est de 107 personnes", a ajouté M. Laerke.

Ces attaques ont provoqué "un mouvement de 18.480 personnes en direction de la ville de Diffa (capitale régionale) et quelques grands villages", souligne le porte-parole d el'OCHA. Parmi les 18 quartiers de Diffa et villages qui accueillent ces personnes, les plus peuplés sont le site de Awaridi (7.880 personnes déplacées) dans la commune urbaine de Diffa et le site de Kindjandi (2.445 personnes déplacées), dans la commune de Gueskérou. "Ces chiffres restent dynamiques dans la mesure où les populations continuent d'arriver sur les différents sites", a fait valoir l'OCHA.
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