Niamey - l’année scolaire 2018-2019 qui entame sa dernière ligne droite n’a pas connu de perturbation majeure par rapport à la précédente, cette accalmie a permis une progression appréciable dans les enseignements et à la date du 25mars 2019, les taux d’exécution des programmes d’enseignement est de 60% pour le 1er cycle ou CEG et près de 70% pour le 2e cycle ou lycée, selon un document du ministère des enseignements secondaires consulté par l’ANP.
On a observé une accalmie générale sur le front social dans le sous-secteur des enseignements secondaire nonobstant quelques débrayages liés aux élèves, dans certains établissements scolaires, note la source.
Toutes fois ces taux cachent des disparités entre le milieu urbain et le milieu rurale ; entre les niveaux d’études et entre les disciplines liés au retards dans la mise à la disposition des enseignants dans certains établissements surtout ruraux ; à l’insuffisance d’enseignants dans certains disciplines (anglais, Arabe philosophie…) ;au retards dans la confection des classes en paillotes dans certains établissements ruraux comme urbains ;au caractère plus urbain du 2e cycle que le 1er cycle etc. ..
A raison de la priorisation des classes d’examens, on constate que le taux d’exécution des classes d’examens certificats de 3ème et de Terminale est supérieur à celles des autres niveaux.
Cependant en cette année 2019 la situation dans l’exécution des programmes en général a favorablement évoluée surtout dans les matières fondamentales notamment le Français, la philosophie pour la sérieA des littéraires et Mathématique, Physique-Chimie pour les scientifiques série D et C dont le taux varie de 45% en deux trimestres en 2018 à 60% à 65% en 2019 a précisé Mr Amadou Walkam Ousmane, proviseur du Lycée-Collège Humanité.
Le constat semble être le même dans les autres établissements publics et privé comme au CES Lalla Malika Issoufou où le taux d’exécution est de 55% en philosophie de l’an 2018 contre 70% en 2019 selon un professeur de philosophie qui affirme d’ailleurs avoir même dépassé les espérances en cette année 2019.
« Si la tendance se maintient jusqu’à la fin du mois de Mai on peut finir le programme voir au-delà faires des révisions », a-t-il affirmé.
Par conséquent certains problèmes peuvent entraver la bonne marche du système éducatif et le moral des enseignants à savoir le non payement des arriérés depuis 2016 ; le blocage d’avancement aux choix des enseignants parce que l’enseignant qui n’arrive pas a avancé son salaire restera toujours stable. C’était un effectif de 745.262 élèves qui a repris le chemin de l’école il y’a 6 mois et demi pour les lycéens et 6 mois pour les collégiens à la rentrée scolaire 2018-2019, au cours de ces 6 mois de l’année.
Le Niger a investi entre 19 et 22% soit quelque 2000 milliards depuis 2011 dans le système éducatif mais ses ‘’performances sont sans rapport avec les ressources investies’’, a déploré le président issoufou dans un entretien bilan.