Lancement à Maradi de la campagne en faveur de la planification familiale, lutte contre les violences basées sur le Genre et la scolarisation de la jeune fille
Mardi 22 Janvier 2019. Lancement à Maradi de la campagne en faveur de la planification familiale, lutte contre les violences basées sur le Genre et la scolarisation de la jeune fille. En marge la première Dame Dr_lalla_Malika_Issoufou présidente de la fondation TATTALi Iyali à fait Don_de_500_tonnes de vivre à la région de Maradi avant de procéder à l inauguration du CSI du quartier Ali dan tsofo qui porte désormais son nom `. Ce CSI a été équipé par la Fondation_Tattali_Iyali pour un coût de plus de cent millions de francs.Un Projet Régional de Planification Familiale a été lancé, le 4 avril à Niamey, au Niger avec pour objectif d’élargir l’accès et l’utilisation des services de planification familiale de qualité dans la région ouest-africaine.
Ce projet d’envergure régionale est financé par l’USAID, l’agence américaine pour le développement à hauteur de 10,2 milliards de F CFA sur une période de 5 ans. Il a été lancé par le ministre nigérien de la Santé publique, le Dr Idi Illiassou Mainassara en présence, notamment de la Première Dame, le Dr Issoufou Malika et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Niger, Eric Whitaker.
Dans son allocution, la Première Dame Lalla Malika a indiqué que ce projet présente un autre intérêt, « celui de réaliser des résultats importants dans le cadre de la mise en œuvre du plan national 2013-2020 pour la planification familiale et de contribuer à la capture du dividende démographique ».
Dr Lalla Malika Issoufou a invité les leaders coutumiers et religieux, les organisations de la société civile, les médias, les jeunes et les femmes « à porter l’information sur les avantages socio-sanitaires de l’espacement des naissances ».
Elle a également appelé les maris «à faciliter l’accès aux services de planification familiale à leurs épouses chaque fois que de besoin ». C’est dire que toute femme qui entre dans une formation sanitaire en général et celle qui vient d’accoucher en particulier, « doit avoir l’information juste et pertinente sur les méthodes de planification familiale afin qu’elle puisse honorer la prescription de mettre au moins un espacement de 24 mois entre deux grossesses », a déclaré la Première Dame.
« La planification familiale est reconnue depuis longtemps en Afrique subsaharienne comme étant un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien-être de la famille. Elle est au cœur des enjeux politiques, économiques et sociaux qui animent le Niger pour son développement durable », a pour sa part indiqué le ministre nigérien de la Santé publique, Dr Illiassou Mainassara.
Il a souligné qu’au Niger, «malgré les efforts déployés par l’Etat et ses partenaires, beaucoup reste à faire pour réduire le taux élevé de fécondité ».
L’ambassadeur des Etats-Unis, Eric Whitaker a rappelé, pour sa part, qu’au Niger, la faible utilisation des services de la planification familiale contribue pour un fort taux de mortalité maternelle qui est de 535 décès pour 100,000 naissances et à la malnutrition élevée chez les enfants de moins de 5 ans, dont 49% de ces enfants sont atteints de malnutrition chronique ».
La principale cause de cette malnutrition, selon le diplomate américain, « est le sevrage brusque lié aux grossesses très rapprochées qui font que la femme ne récupère pas suffisamment entre les grossesses ».
Le gouvernement américain, à travers l’USAID, «est en train d’œuvrer pour améliorer cette situation des femmes et des enfants du Niger, avec en 2018, 23 millions de dollars (13,5 milliards de F CFA) dans des projets de santé, mis en œuvre dans plusieurs régions du Niger », a fait savoir Eric Whitaker.
Le projet est mis en œuvre dans quatre pays (Burkina Faso, Côte d’ivoire, Niger et Togo). Au Niger, la mise en œuvre du projet va commencer d’abord dans cinq districts sanitaires dont trois à Niamey, un à Matamèye et à Mirriah dans la région de Zinder, zones de forte natalité.