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La Coface annonce des perspectives économiques et financières incertaines au Niger pour l’année 2019

Publié le mardi 16 avril 2019  |  Niamey et les 2 jours
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© aNiamey.com par DR
La masse salariale du Niger
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Dans son « Guide risques pays & sectoriels 2019 », publié il y a quelques jours, la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) n’est pas optimiste quant aux perspectives économiques et financières ainsi que les bilans des entreprises au Niger, au cours de cette année 2019.

Pour cette institution, les perspectives économiques et financières sont très incertaines pour le Niger, dans un contexte politique qui peut être instable et un environnement des affaires qui comporte d’importantes lacunes. Et la probabilité moyenne de défaut des entreprises est élevée. Bien plus, les « bilans des entreprises sont couramment indisponibles et peu fiables. Le recouvrement des créances est aléatoire. Les institutions présentent de nombreuses insuffisances. L’accès au marché domestique est difficile. L’environnement des affaires est difficile », décrit la Coface.

Ce qui justifie la notation « C » attribuée au Niger par ladite institution. Aussi, la situation sécuritaire et sociale dégradée va continuer de peser sur le climat des affaires du pays.

Tout de même, la Coface annonce une poursuite de la croissance grâce au secteur extractif, à l’investissement infrastructurel, au secteur agricole. Egalement, la reprise progressive de l’économie nigérienne pourrait dynamiser les exportations et la réintroduction de la taxe sur les appels internationaux élargira aussi la marge de manœuvre budgétaire. Les dépenses, quant à elles, se maintiendront à un niveau élevé.

Par ailleurs, le déficit public devrait légèrement se résorber, principalement grâce à une hausse des recettes. Notamment, les recettes fiscales et celles liées aux exportations de pétrole et d’uranium, dont le prix et la production devraient augmenter selon la Coface.

Toutefois, le déficit courant devrait continuer de se creuser en 2019, du fait de l’intensification des importations de biens et de services, notamment liés au secteur extractif. Ce déficit courant sera financé pour près de la moitié par des prêts projets et d’autant par des investissements, dont la moitié d’IDE.
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