Un collectif de 4 regroupements des syndicats du secteur de l’éducation de la région de Tahoua a entamé une grève de quarante- huit (48) heures, jeudi 18 et vendredi 19 Avril pour protester contre les violences dont est victime une de leur collègue à Tahoua.
Les syndicats entendent apporter leur soutien à l’enseignante violentée et exiger entre autres l’ouverture d’un dialogue entre les responsables en charge de l’éducation en vue de trouver des solutions aux problèmes qui assaillent le système éducatif en général et ceux spécifiques aux enseignants de Tahoua en particulier.
Le mois passé, une enseignante de l’école Koweït (un quartier de Tahoua) a été molestée par une parente d’un élève en classe.
Cette grève intervient au moment où on s’achemine vers la fin de l’année scolaire et à l’organisation des différents examens de fin d’année.
Depuis plusieurs semaines, les activités académiques dans les universités du pays sont paralysées par une grève du syndicat national des enseignants chercheurs et supérieur(SNECS) qui proteste contre un projet de nomination des recteurs et le non-paiement de certains droits de ses membres.
Récemment dans un entretien bilan de l’an 8 de son accession au pouvoir, le président Issoufou a relevé les contreperformances du système éducatif nigérien.