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Assemblée nationale : Adoption de la loi sur le régime général des Etablissements publics à caractères scientifique, culturel et technique

Publié le vendredi 19 avril 2019  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Vers l’harmonisation des cadres politique et règlementaire des Tic Dans l’espace CEDEAO
Niamey, le 3 mai 2017. Le président de l’Assemblée nationale du Niger, Ousseini Tinni, a invité les africains à ne pas rater le rendez-vous du numérique, et à refaire leur énorme retard sur les autres régions du monde. Photo : M. Tinni Ousseini, Président de l’Assemblée Nationale du Niger
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Le président de l'Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, a présidé hier à l'hémicycle de l'Assemblée nationale la poursuite des travaux de la séance plénière de la première session ordinaire au titre de l'année 2019 dite session des lois.

La journée d'hier a été consacrée à l'examen et à l'adoption du projet de loi modifiant l'ordonnance n°2010-77 du 09 décembre 2010 portant régime général des Etablissements publics à caractères scientifique, culturel et technique. Les travaux de la séance plénière se sont déroulés en présence du commissaire du gouvernement, le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation, M. Yahouza Sadissou.

Le projet de loi modifiant l'ordonnance n°2010-77 du 09 décembre 2010 portant régime général des Etablissements publics à caractères scientifique, culturel et technique est examiné et adopté par les députés avec 135 voix pour, vingt huit (28) contre et (2) abstentions. Ce projet de loi est initié dans le cadre des réformes globales engagées par le gouvernement dans le secteur de l'Education, notamment dans le sous-secteur de l'Enseignement Supérieur.

En effet, la législation en vigueur au Niger consacre l'élection des recteurs et vice-recteurs comme mode de gouvernance des universités publiques. «A l'épreuve des faits, ce mode est apparu peu efficace pour l'atteinte des objectifs assignés aux universités publiques.

Les responsables élus ne disposant pas toujours de l'autorité nécessaire dans la gouvernance de leurs entités et sont pris en otage par leur électorat», a expliqué le ministre en charge de l'Enseignement Supérieur.

«Le gouvernement est plus que jamais déterminé à imprimer les reformes dans les systèmes éducatifs et particulièrement l'Enseignement Supérieur. Notre système de l'enseignement supérieur est véritablement malade, nous avons la responsabilité de créer les conditions pour le remettre sur les rails pour l'intérêt de notre jeunesse. Cette loi qui vient d'être adoptée est le point de départ de ce vaste chantier de réformes», a-t-il dit.

L'adoption de cette loi peut amener des grincements des dents au niveau du Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur (SNECS). Selon le ministre, il n'y aura aucune division entre la structure et le gouvernement parce que le SNECS est un partenaire privilégié.

« La loi est adoptée et nous sommes tenus à la respecter. Certes, le syndicat a d'autres points de revendication et nous allons l'appeler pour discuter des points qui n'ont pas fait l'objet d'adoption, notamment la question de leur droit statutaire en souffrance. Enfin, nous allons appeler tous les acteurs pour réfléchir sur les contours de ces réformes dont ils ne sont pas contre», a-t-il expliqué.

Seini Seydou Zakaria (ONEP)
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