Les autorités de la ville de Niamey ont annoncé dans un communiqué l'interdiction de la mendicité sur les lieux publics - rues, carrefours, alentours magasins- à compter du 1er mai 2019.
Seules 3 catégories de mendiants acceptés- handicapés, personnes âgées et endettés ou victimes de sinistre- sont invitées à se replier sur les lieux de culte et les centres sociaux, précise le texte qui interdit la mendicité des mineurs.
'''Les parents ou les tuteurs des mineurs encourent de peine d'emprisonnement de 6 mois à un an'', selon le code pénal, rappellent les autorités municipales.
De même que le vagabondage est frappé d'interdiction, peut-on lire dans le document qui avertit que ''des séries de contrôles seront organisées de jour et de nuit à partir du 1er mai par la police nationale.''
Cette mesure fait suite à des réunions avec les différentes parties prenantes, note-t-on.
Le phénomène de mendicité aux lieux publics fait partie du décor de la ville avec des personnes de tous âges tendant la main aux passants.
A l'origine la quête qui servait de ''filets sociaux - allocations pour les apprenants coraniques ou de sécurité sociale pour les handicapés ou les indigents- tend à devenir une profession dans les grandes villes avec ses déviances - prostitution, violences, criminalités- selon les observateurs.