La région de Tillabéri non loin du Mali, a été une nouvelle fois la cible d’attaque d'hommes armés. Dans la nuit du 26 au 27 avril, des individus non identifiés et assimilés aux groupes terroristes qui sévissent dans la région ont fait irruption au domicile du chef du groupement Touareg d'Inatès, Arrissal Amdagh, et l’ont assassiné.
Après leur expédition meurtrière, les assaillants, probablement venus du Mali voisin, y seraient retournés selon des sources recueillies sur place.
Une enquête pour éclaircir les circonstances réelles de cette attaque a été ouverte et les autorités nigériennes ont tenu à rassurer l'opinion nationale que ce crime odieux ne restera pas impuni. Les auteurs et complices seront recherchés et punis conformément à la loi du pays.
Quelques heures avant cette croisade meurtrière, à plus d’un millier de kilomètres de Tillabéri, c’est le bureau de Médecins sans frontières (MSF) situé à Maïné Soroa, une commune de la région de Diffa proche du Nigeria, qui a été l'objet d’une attaque attribuée à Boko Haram. Ici, les assaillants ont incendié les locaux de cette organisation humanitaire internationale faisant au passage un blessé et d'importants dégâts matériels avant de s’évaporer dans la nature.
MSF a pour l’instant suspendu une partie de ses activités à Maïné Soroa où elle est présente depuis 2017, a-t-on appris.
Une fois de plus, le Niger est victime des bandes armées et groupes terroristes dont les attaques causent au quotidien de nombreuses victimes et contraignent parfois les populations à des déplacements internes dans les régions frontalières avec le Nigéria, le Mali et le Burkina Faso.