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Les errements du Bureau Exécutif National du Syndicat National des Agents du Trésor (BEN/SNAT)…

Publié le mardi 30 avril 2019  |  Tamtam Info
Niamey/1er
© Autre presse par DR
Niamey/1er Conseil syndical du Syndicat National des Agents du Trésor pour l`année 2016 : Un cadre d`évaluation de la gestion de la structure
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Le Syndicat National des Agents du Trésor (SNAT), et plus spécifiquement son Bureau Exécutif National (BEN) a, aux termes de l’article 4 de ses statuts, pour objectifs de :

défendre les intérêts matériels, professionnels et moraux de tous ses membres ;
contribuer à protéger ses membres dans l’exercice de leurs fonctions ;
consolider les liens fraternels et amicaux de ses membres ;
contribuer au renforcement du niveau professionnel de ses membres ;
développer des rapports avec toutes les organisations syndicales poursuivant les mêmes objectifs sur le plan national et international.
Des objectifs nobles s’il en est, mais, hélas, aujourd’hui complètement dévoyés par les animateurs du BEN/SNAT.

Il faut remarquer qu’à son entrée en fonction (déjà !) à l’issue du Congrès tenu à Zinder en mars 2013, le BEN/SNAT a commis son premier parjure, ou, à tout le moins, sa première haute trahison. En effet, au moment de passer le témoin, le Bureau sortant avait sollicité la magnanimité du nouveau bureau élu, afin qu’il le dispense de la pourtant très importante présentation du rapport financier de sa gestion.

Ce qui fut fait, au nom de certains enjeux (des intérêts conjoints, en fait) dont les contours n’allaient pas tarder à se préciser : les intérêts des vaillants militants du SNAT ont simplement été sacrifiés sur l’autel d’une « parenté naissante » entre une membre importante du Bureau sortant et le SG de celui entrant. Un black out qui a porté sur une gestion globalement opaque, et particulièrement – pour ne citer que ce cas – sur la construction du siège du SNAT pour un coût qui dépasse l’entendement (un montant de 300 millions a beaucoup et longtemps circulé), une réalisation pour laquelle les militants auraient légitimement souhaité avoir quelques explications.

Quid donc de la défense des intérêts des membres, telle que stipulée par les statuts ? En tout état de cause, c’était là le premier « haut fait » du BEN/SNAT actuel. Il y en aura d’autres, comme nous l’allons voir dans les lignes qui suivent.

Cette première forfaiture était, en tout cas, suffisamment annonciatrice du signe peu amène sous lequel s‘inscrivait le mandat du BEN entrant. La gestion rocambolesque qui s’était ensuivie a, par la suite, déterminé les conditions d’organisation du Congrès d’Agadez tenu en 2016. Initialement prévu pour se tenir à Dosso, il a été, in extremis, délocalisé dans la capitale de l’Aïr, pour des raisons stratégiques pour le BEN sortant, qui aspirait à rempiler pour un nouveau mandat.

Et pour parvenir à leurs fins, Yamoussa et sa clique de laquais n’ont pas fait dans la dentelle : « invités indésirables » logés dans des endroits malfamés d’Agadez, alors que ceux acquis à leur cause avaient eu droit à des hôtels, vote organisé très tard dans la nuit, à un moment où les participants étaient complètement éreintés, mais au cours duquel aussi un des sbires de Yamoussa a même dégainé une arme à feu (eh oui, vous avez bien lu !) pour menacer leurs adversaires, et j’en passe.

Au sortir de ce deuxième énorme forfait perpétré à Agadez (un simulacre d’élection qui a reconduit quasi intégralement le Bureau sortant), le BEN/SNAT était encore retombé un peu plus dans ses travers :

le BEN sortant n’a pas présenté de rapport financier au Congrès d’Agadez, et cela avec la bienveillance complice de la Commission de Contrôle Administratif et Financier (CCAF) ;
la Secrétaire Chargée des Femmes Travailleuses et la Secrétaire aux Négociations Adjointe se sont fait élire sans avoir effectué le déplacement sur Agadez ;
le bureau issu du Congrès d’Agadez, probablement du fait de sa légitimité sujette à caution, n’a jamais été présenté à la base. Ce qui fait que l’écrasante majorité des militants ne connaissent pas, à ce jour encore – soit donc 3 ans après leur hold-up – les « élus » supposément chargés de la défense de leurs intérêts ;
les documents (statuts, règlement intérieur et rapport du Congrès) n’ont même pas été transmis à la Direction Générale, et a fortiori être diffusés auprès des militants de base ;
depuis le début de son 2ème mandat, le BEN/SNAT n’a pas organisé un Conseil syndical, pourtant bien prévu à l’article 17 des Statuts du SNAT ;
aucune Assemblée Générale, ne serait-ce que d’information, n’a été convoquée par le Bureau issu du Congrès d’Agadez ;
non-réinstauration des délégués du personnel, qui ont pour vocation première de servir de lien entre le BEN et la base, pour un souci de transparence ;
tout porte à croire que le BEN sert juste de tremplin pour la promotion professionnelle de ses membres (une bonne moitié des membres du BEN sont aujourd’hui promus), par le biais de la pression permanente qu’il exerce sur la hiérarchie ;
du coup, le quorum de 8 membres exigé à l’article 18 des Statuts du SNAT n’est plus respecté, et les décisions sont, de ce fait, prises en parfaite illégalité par le reliquat des membres du BEN ;
en outre, certains membres du reliquat du BEN ont été élus sans expérience syndicale préalable au sein d’un organe du SNAT, soit donc en violation flagrante de l’article 18 du Règlement Intérieur ;
les membres du reliquat du BEN se sont octroyé une « dispense » concernant le boulot (cas du SG qui est « fâché » avec le travail – pour lequel il perçoit pourtant un salaire chaque fin de mois – tout au long de ses deux mandats), ou ne prennent comme postes que des « coquilles pleines », refusant donc obstinément d’obtempérer à des réaffectations lorsqu’ils les jugent peu (ou pas du tout) « appétissantes » ;
le triptyque composant la devise même du SNAT (Travail-Unité-Transparence) a été profané par le BEN : le BEN n’a que du mépris pour les conditions de travail des agents, est totalement coupé de sa base (chose qui jure d’avec l’unité prônée) et gère dans l’opacité la plus totale ;
la CCAF, censée, aux termes de l’article 19 des Statuts du SNAT, être indépendante du BEN, et qui a pour missions de conseiller celui-ci, de contrôler son fonctionnement administratif, ainsi que ses comptes, semble s’être confondue audit BEN, ou, au mieux, s’est retrouvée en connivence avec lui. L’article 37 du Règlement Intérieur est encore plus péremptoire sur la question : « les comptes du syndicat sont vérifiés à la fin de chaque année par la CCAF, puis soumis au Bureau Exécutif et au Congrès pour vérification. La CCAF contrôle la gestion administrative et financière du BEN au moins une fois par an, et peut le faire à tout moment, en cas de besoin » (sic) ;
Tels sont donc quelques griefs faits au BEN/SNAT. Mais les errements de ce dernier revêtent encore d’autres formes :

il y a, par exemple, le cas de cette collègue (agent de saisie) de la TR de Maradi, à qui le BEN refuse de verser des ristournes auxquelles elle a pourtant pleinement droit en sa qualité d’agent de la DGT/CP. Le motif fallacieux invoqué par le BEN est que la dame en question ne saurait pas faire son travail, une chose contestable à bien d’égards. Cela dit, quand bien même l’accusation du BEN était avérée, celui-ci aurait alors outrepassé ses attributions, étant donné que l’évaluation des compétences des agents n’est nullement une attribution du syndicat. Ensuite, légitimement choquée par cette iniquité, la collègue s’est pris le bec avec le responsable syndical local – un affidé de l’actuel BEN -, aggravant du coup son « cas » qui a tout de suite été requalifié comme « acte irrévérencieux porté contre un syndicaliste » ;
il y a aussi le cas de ce camarade de la TR de Dosso qui, en raison de son activisme sur les réseaux sociaux qui n’est pas du goût des princes du BEN/SNAT, ceux-ci ont donc, une fois, en 2017, gelé ses ristournes, exigeant comme condition de leur déblocage, que l’outrecuidant camarade se déplace à Niamey pour s’expliquer sur ses agissements, et, probablement, leur présenter ses plates excuses. En notre connaissance, la gestion des ristournes dues au personnel ne suppose aucunement leur utilisation à de telles fins : proférer des menaces et exercer des chantages contre militants du SNAT ;
il y a plus globalement la gestion calamiteuse des ressources financières du SNAT : les 6% du montant des ristournes prélevés mensuellement au titre du soi-disant fonctionnement du syndicat ne semblent pas judicieusement utilisés, au regard de la léthargie (absence d’activités) dans laquelle sombre inexorablement le SNAT. Ledit prélèvement n’impacte pas le fonds social non plus, eu égard à sa modicité constante, et qui rend donc son accès quasi-impossible pour les camarades demandeurs de prêts. Et lorsqu’au Congrès d’Agadez, un membre de la CCAF a voulu se prononcer sur cette gestion financière – en fait, jouer son rôle, tout simplement ! – les membres du BEN/SNAT, convaincus de la catastrophe qui allait s’abattre sur eux, ont proféré d’impressionnantes menaces à son encontre, obtenant ainsi son silence. Ces menaces, visaient-elles l’intégrité physique du camarade, ou plutôt le déballage de certaines magouilles dans lesquelles il aurait trempé ?
il y a aussi les conditions de détermination de la valeur de la part des ristournes des agents de la DGT/CP. Tous les camarades ont constaté que les deux syndicats des Agents de l’Administration Centrale du Ministère des Finances calculent leurs parts sur la simple base des chiffres officiels et définitifs contenus dans la décision de mandatement, et que c’est toujours au moins trois jours après que le BEN/SNAT calcule celle du Trésor. Il paraît que le BEN/SNAT conditionne ce calcul à la réception, par les services du Trésor, de l’émission contenant le dossier y afférent. Une véritable insulte assénée à des militants étonnamment trop passifs, mais qui, in fine, ont compris le stratagème du BEN/SNAT : les « princes du Trésor » calculent la valeur de la part non pas sur la base du montant réel à partager, mais plutôt sur la base de la valeur de la part de l’Administration centrale, qu’ils prennent juste le soin de majorer de quelques centaines de francs. Et le tour est joué, puisque le BEN/SNAT a compris que tout ce qui importe aux yeux des agents de la DGT/CP, c’est de ne pas fermer la marche (être en queue de peloton) en termes de valeur de la part des ristournes. Autre curiosité : quel que soit le montant à partager, l’écart entre la valeur de la part de l’Administration centrale et celle du Trésor reste sensiblement la même, oscillant toujours autour de 1000F. Allez comprendre !
il y a également ces grosses suspicions, nées en avril 2018, sur l’estimation des montants globaux des ristournes à partager : l’on se rappelle bien que la valeur de la part, à cette occasion-là, était largement en-deçà des espérances des camarades, ce qui a donné lieu à des contestations. Puis, après des vérifications opérées par les services de la Recette Générale du Trésor (RGT), une responsable de cette structure avait finalement découvert le pot-aux-roses, ce qui a contraint le BEN/SNAT à réévaluer considérablement ladite part. Ayant visiblement tiré des enseignements de cet avatar, Yamoussa et sa bande prennent désormais la précaution de la calculer le plus tard possible, acculant ainsi les militants – qu’ils devinent coincés –, et annihilant du même coup toute velléité de vérification (et a fortiori de contestation) des chiffres, les camarades étant frénétiquement tenaillés par l’envie … d’émarger ;
il y a surtout la façon on ne peut plus étrange dont le BEN/SNAT octroie les ristournes aux agents. En effet, une grille est conçue à cet effet, en fonction des catégories et des niveaux de responsabilité des uns et des autres. Le changement de catégorie ne donne droit à une révision du montant dû qu’à la suite d’un reclassement effectif de l’agent. Et nonobstant ce principe, les membres du BEN/SNAT, au sortir de l’ENAM, en 2016, avaient revalorisé leurs parts, avant la signature de l’arrêté portant leur reclassement, en totale violation du principe sus-rappelé. Mais cela ne dérangerait pas outre mesure, si cette faveur était consentie à tous les camarades (militants). Que nenni ! En effet, en janvier 2019, une collègue de la DMAF, de retour de formation à l’ENAM, s’est vu refuser cette revalorisation, et ce en dépit de la présentation au BEN/SNAT, trois semaines avant l’échéance des ristournes, de l’arrêté portant son reclassement. Le « tort » de cette infortunée militante a visiblement été celui de ne pas être de l’obédience du BEN/SNAT ;
il y a enfin le cas des Chefs de service du niveau central de catégorie A2, à qui les princes du BEN/SNAT octroient 45 parts des ristournes, soit donc le nombre correspondant à leur catégorie, la responsabilité qu’ils exercent comptant, elle, … pour du beurre. La raison invoquée par le BEN est que ces Chefs de service, dont il a fait de véritables pestiférés, bénéficient d’indemnités (dont du carburant) liées à leurs … responsabilités, et qui sont donc censées compenser les 5 parts supplémentaires de ristournes qui leur sont refusées. Cette mesure ne s’applique pourtant pas aux autres responsables (Directeurs Généraux, Directeurs Nationaux, Comptables principaux, Fondés de pouvoir, Trésoriers Régionaux et même Départementaux) qui, au lieu de ne percevoir que les 50 parts dues aux cadres de la catégorie A1 en perçoivent plus, du fait, justement, de la … responsabilité qu’ils exercent. Pire encore, les Fondés de pouvoir des Régions – essentiellement de la catégorie A2 – perçoivent … 55 parts. Plus surprenant encore, les Contrôleurs Internes des Régions, bien que relevant de la Catégorie A2, et probablement, comme les Fondés de pouvoir, ont moins de poids que leur homologues du niveau central, perçoivent, eux aussi, 55 parts. Après investigations, il est apparu que cette part belle à eux faite, est due à leur statut d’appendices, et même de « nervis » du BEN. Ce qui traduit une injustice innommable. Last but not least, le BEN/SNAT a octroyé, il y a quelques mois, un bonus de trois (3) parts aux camarades auxiliaires. Geste a priori positif et empreint d’élégance, et qui serait à saluer s’il avait été posé dans la règle de l’art. Mais l’on a appris que ce « cadeau » du BEN/SNAT aux militants auxiliaires a été longtemps tenu secret, puisqu’il avait été l’aboutissement de longues négociations sous-terraines entre les deux parties. Tiens, tiens ! De telles cachotteries dénotent donc, si besoin est, des pratiques mafieuses dans lesquelles excellent les membres du BEN/SNAT. Et cela nous fonde à déduire que tout, en termes d’avantages, à la DGT/CP, se négocie avec la clique des Yamoussa. Ces nouvelles mœurs syndicales sont, de toute évidence, apparues au Trésor avec leur avènement à la tête du SNAT. Aujourd’hui, c’est avéré que le gang des Yamoussa a « le droit de vie et de mort » sur n’importe quel agent du Trésor. Pas étonnant donc qu’ils aient, il y a un an de cela, pris en grippe la Direction Générale qu’ils avaient vainement tenté de débarquer. Et à présent qu’il est clairement établi que le BEN/SNAT octroie ou ôte des parts à qui il veut, cela conduit légitimement et raisonnablement à s’interroger sur la « taille » exacte du bonus que les Yamoussa et compagnie s’auto-octroient. Il est pourtant loisible de s’en faire une idée, à partir du train de vie de pacha qui est le leur : ils se marient à tout va, construisent des logements à foison, et sur des standards ahurissants, pour des agents de l’Etat sans poste de responsabilités – même les soulards invétérés que compte le BEN/SNAT se sont construit des maisons, au grand étonnement (et au grand dam, surtout!) des militants, leurs revenus officiels étant à peine suffisants pour financer leur délinquance quotidienne démesurément coûteuse. Les frais inhérents à l’entretien du siège du SNAT (salaire de gardien, électricité et eau) ne sauraient, à eux seuls, expliquer – et encore moins justifier – les dizaines de millions que les membres du BEN/SNAT engrangent sur des années, au travers des ristournes. Un local (le siège), par ailleurs, inutile en termes de rentabilité, vu qu’il ne rapporte rien, à part peut-être aux membres du BEN qui s’y retrouvent chaque lendemain de paiement des ristournes pour se partager « leur butin » (les 6% prélevés), ou y rencardent des femmes, dans le cadre de chaudes partouzes et de bien d’autres orgies. C’est décidément la plus agréable des sinécures que d’être syndicaliste au Trésor ! Remarquez, plutôt : le « job » consiste tout simplement à se tourner le pouce au fil des mois, attendant le jour fatidique où l’on va faire main basse sur de gros sous appartenant aux militants, pour ensuite se volatiliser dans la nature et se les partager entre membres du BEN, tels de vulgaires bandits du Farwest, à la suite d’un juteux casse. Le temps de sécuriser leur magot, et voilà nos « vaillants syndicalistes » qui réapparaissent, croisant leurs victimes de collègues dans les travées du Trésor, sans une once de honte ou de vergogne dans les yeux. Et là, toujours plus boulimiques, ils reprennent leur sport favori qui est le racket des fournisseurs et autres créanciers de l’Etat qu’ils « aident » à se faire payer par les services dépensiers de l’institution, moyennant de faramineux pourcentages. Certains écrits parus sur les média sociaux, il y a environ un an, avaient déjà mis à nu le système institutionnalisé de rançonnage d’usagers des services du Trésor, conçu, développé et mis en œuvre par les membres du BEN/SNAT, avec la bénédiction de l’ancien Directeur Général, Zourkaleyni Souleymane, détenteur notoire d’une « palme olympique » (ou, si vous préférez, d’un Oscar) dans la catégorie « prédation de ressources publiques ». Et c’est seulement quand ils sont suffisamment repus d’argent que le membres du BEN acceptent de se faire nommer hors de leur « vache à lait », en qualité de comptables de Ministères et autres institutions de la République, si ce n’est dans les Représentations Diplomatiques et Consulaires. Entre-temps, le départ de Zourkaleyni a, fort logiquement, sonné le glas de ce redoutable système mafieux, même si l’on note quelques « poches de résistance ». Et c’est, justement, dans le cadre de cette résistance que certains membres du BEN/SNAT rechignent à rallier leurs nouveaux postes d’affectation qu’ils ont estampillés « coquilles vides », et donc, selon eux, à destiner à des agents lambdas (militants de base). Mais jamais aux « Princes du Trésor » ! Et les membres du BEN/SNAT sont confortés, dans leur posture de défiance, par certains hauts responsables de la DGT/CP dont ils ont, paraît-il, favorisé la promotion, le tout dans le cadre d’un échange de bons procédés. Ce sont, par exemple, ces soutiens haut placés dont ils jouissent, tant à l’interne qu’en dehors de la DGT/CP, qui ont jugulé la menace de l’audit de leur gestion qui avait, un moment, plané sur leurs têtes comme une épée de Damoclès. Mais pour sûr, ils ne l’emporteront pas au paradis. Ce n’est, en fait, que partie remise, leurs mentors n’ayant fait que retarder l’échéance.
Mais ces derniers temps, tout laisse croire que les membres de l’actuel BEN/SNAT songeraient à assurer leurs arrières, eu égard au caractère peu orthodoxe – et même scabreux tout court – de leur gestion émaillée d’innombrables impairs. Ils sont, en effet, en train de louvoyer afin de se ménager une « sortie honorable » de leurs deux mandats cataclysmiques, en se faisant remplacer par des « gars sûrs », c’est-à-dire à même de leur garantir une « retraite paisible » dans le réseau de la DGT/CP ou ailleurs. Leur modus opérandi, approcher certains camarades qui ont toujours véhémentement contesté leur gestion, qu’ils invitent, à présent, à fumer le calumet de la paix. Et en retour, ils leur promettent un legs de la conduite des affaires syndicales.

Tiens, tiens ! Ceci n’est pas sans nous rappeler la remise du flambeau qui a eu lieu au Congrès de Zinder de 2013, entre le BEN sortant et celui actuellement en exercice. Comme l’histoire se répète, dans la gestion du SNAT ! En tout état de cause, le BEN/SNAT est aujourd’hui tellement « juteux » et « rentable » qu’il suscite de plus en plus de convoitises. En effet, certains de nos collègues, qui sont loin d’incarner un modèle de vertu, sont en train de jeter leur dévolu sur le BEN, qu’ils se promettent d’ailleurs d’intégrer dès le prochain Congrès, histoire, disent-ils à qui veut l’entendre, d’aller, eux aussi, « taper dans la caisse », en comptant, bien entendu, sur l’impunité qui, ces dernières années, prévaut dans la gestion de nos affaires syndicales. Voilà la caricature à laquelle est aujourd’hui réduite la gestion du SNAT !

Par Garba Mairigia
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