Areva extrait plus du tiers de son minerai d'uranium au Niger, via les filiales Somaïr et Cominak. A présent, le groupe fait un bras de fer avec l’Etat nigérien qui veut revisiter les conventions, renouvelées automatiquement, jusque-là, depuis des décennies.
Selon l’AFP, Areva a annoncé qu'il risquait de «devoir interrompre la production d'uranium de la Somaïr», rejetant la faute sur les autorités nigériennes qui veulent renégocier leur partenariat. Ainsi, le groupe nucléaire français Areva maintient son calendrier d’extraction de minerai et de production d’uranium dans sa mine à Imouraren, mais s’interroge sur ses contrats des mines de l’Aïr et d’Akokan dans le département d’Arlit. «Nous confirmons le calendrier d'une première extraction de minerai en 2015 et d'une première production d'uranium en 2016», affirme à l’AFP, le porte-parole du groupe.