Le bras de fer entre le gouvernement et le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS) se poursuit et aucune des deux parties ne semble vouloir lâcher prise. Une situation prévisible après le vote par le Parlement, de la loi portant réorganisation du régime général des Etablissements publics à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT) qui met un terme aux élections des recteurs et vice-recteurs des universités publiques par la communauté universitaire.
Malgré les différents appels au dialogue et à l’apaisement, les enseignants ont décidé tout simplement de poursuivre leurs mouvements de grève débutés depuis la rentrée académique de septembre 2018 et reconduit à plusieurs reprises.
Le syndicat a en effet lancé plusieurs nouveaux mots d’ordre de grève depuis la décision du parlement nigérien, invitant tous ses partisans à arrêter toute activité académique afin de d’amener le gouvernement à revenir sur sa décision. Une démarche qui aura du mal à prospérer ce d’autant plus que le gouvernement semble également camper sur sa position de nommer désormais les recteurs et vice-recteurs dans les universités publiques.... suite de l'article sur Niamey et les 2 jours