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Visite du ministre du Commerce dans plusieurs marchés et établissements de commerce à Niamey : Les prix des produits de première nécessité sont stables, selon M. Sadou Seydou

Publié le lundi 20 mai 2019  |  Le Sahel
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© Le Sahel par DR
Visite du ministre du Commerce dans plusieurs marchés et établissements de commerce à Niamey : Les prix des produits de première nécessité sont stables, selon M. Sadou Seydou
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Le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou a visité le 18 mai dernier plusieurs marchés de condiments, de céréales ainsi que certains établissements des commerçants grossistes de Niamey. Cette visite vise à constater la disponibilité des produits de forte consommation et à se renseigner sur les prix de ces produits afin de vérifier le niveau du respect des engagements pris par les opérateurs économiques à la veille du mois béni de Ramadan. Le ministre était accompagné dans ce déplacement par le gouverneur de la Région de Niamey ; des membres de son cabinet et des cadres centraux du ministère.

Du marché Dolé, aux établissements Houdou Younoussa en passant par le marché Dar salam, les établissements Oriba, Adoua et Jai Matadi, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé et la délégation qui l’accompagne ont constaté sur le terrain la disponibilité des produits de première nécessité (sucre ; viande ; poisson ; mil ; maïs ; légumes ; le riz ; huiles alimenatires ; pattes alimentaires ; farine de blé, etc.). Ils se sont aussi renseignés sur les prix de ces produits à travers un échange direct avec les commerçants. Les prix de ces produits sont quasiment stables ou en légère baisse à l’exception de ceux des légumes (tomate ; carotte ; chou etc.) et du moringa qui connaissent une hausse vertigineuse.
Selon les explications qui ont été données au ministre, la flambée des prix des légumes s’explique par le fait que ces produits sont importés soit du Burkina Faso ou du Nigeria. Quant au moringa, la montée des prix
résulte de la période où la production est moins importante. En effet, les prix de ces produits de forte consommation se présentent ainsi : le carton de sucre raffiné de marque Saint Louis se vend en détail dans tous les établissements visités par le ministre du Commerce à 20.000 FCFA et même en deçà pour les qualités inferieures ; 2500 FCFA le kilogramme de poisson ; le sac de 100 Kg de mil à 22.000 FCFA ; celui de 100 Kg de Maïs à 17.000 FCFA ; le sorgho à 17.500 FCFA ; le kilogramme de la viande de bœuf à 2.250 FCFA ; le sac de 25 Kg de riz entre 9.000 à 10.000 FCFA selon les marques et les qualités ; le sac de 50 Kg de farine de blé à 17.500 FCFA ; le bidon d’huile de 25 L qui se vendait avant le mois béni de Ramadan à 16.000 FCFA connait une légère baisse, soit 14.500 F CFA aux établissements Oriba.
A l’issue de cette visite marathon, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou s’est réjoui de constater qu’après presque deux semaines du démarrage du mois béni de Ramadan, les prix des produits de première nécessité sont stables, voire en légère baisse au niveau des principaux grossistes importateurs.
« Nous pensons que lorsque le grossiste importateur pratique des prix favorables, le détaillant se retrouve. Celui-ci peut aussi par effet d’entrainement respecter les prix en ajoutant une petite marge bénéficiaire. Nous avons constaté sur le terrain que les engagements pris par les operateurs économiques ont été tenus. Les échos de l’intérieur du pays sont également favorables et reflètent exactement ces engagements pris. En définitive, l’approvisionnement régulier du pays est assuré. Les produits sont disponibles et nous pensons que le reste n’est qu’un problème de choix » a-t-il
déclaré. Toutefois fait-il constater, il y a des produits frais dont les prix sont montés en flèche. « Ces produits qui sont fortement demandés pendant ce mois béni de Ramadan sont importés. Nous pensons que c’est tout à fait normal qu’il ait une hausse légère des prix conformément à la loi du marché. En plus, il faut reconnaitre que ceux qui s’adonnent à la vente de ces produits-là, ne sont pas économiquement posés. Ils ne peuvent que profiter d’une période de forte demande », a conclu le ministre Sadou Seydou.

Hassane Daouda (onep)
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