Au moins 25 personnes sont mortes par noyade dans les eaux du fleuve Niger dont 14 à Niamey et 11 dans la région de Tillabéry (Ouest du Niger), depuis janvier dernier, apprend-on mercredi de source officielle.
A Niamey, selon le commandant du groupement national des sapeurs pompiers, Sidi Mohamed, rapporté mercredi par le quotidien gouvernemental nigérien "Le Sahel", les bords du fleuve sont tous les jours envahis par les jeunes, à cause de la fraîcheur, pour se protéger de la canicule qui avoisine les 45°C en ces moments de forte chaleur. "Ces moments de fortes fréquentations des berges du fleuve s'accompagnent malheureusement de consommation par ces jeunes de stupéfiants et d'alcool qui sont des pratiques qui aggravent les risques de noyade", a-t-il précisé.
Il a interpellé les autorités municipales auxquelles incombent l'accès et la sécurisation des bords du fleuve, ainsi que les parents à plus de vigilance et à empêcher leurs enfants de fréquenter les berges du fleuve qui sont devenues "malheureusement des mouroirs pour la jeunesse".
En avril 2018, devant l'ampleur des cas de morts par noyade constatés, les autorités de la ville de Niamey avaient interdit la baignade aux jeunes dans les eaux du fleuve Niger, rappelle-t-on.