Il y a quelques jours, les autorités de la Ville de Niamey ont lancé le programme de salubrité dans la communauté urbaine de Niamey. A travers ce programme, des vastes campagnes de salubrité seront organisées le premier dimanche de chaque mois. Certaines structures se sont déjà appropriées de ce programme. C'est le cas de l'Association des sages femmes du Niger qui, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la Sage Femme a organisé une campagne de salubrité au niveau du district 2 de la communauté urbaine de Niamey, plus précisément à la maternité Boukoki.
A cette occasion, la présidente de ladite association a invité les agents de santé et au-delà toute la population à accompagner les efforts de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey. « Notre action entre dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Sage femme qui est célébrée le 5 mai de chaque année. L'édition 2019 a pour nous un cachet particulier parce qu'elle coïncide avec le lancement des journées de salubrité initiées le premier dimanche de chaque mois décrété par la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey. Ceci est très important pour nous. Pour nous il est important de rendre l'environnement salubre», a déclaré Mme Gaoh Zaharatou.
C'est pourquoi, la présidente de l'Association des Sages femmes appelle toutes les sages femmes et au-delà toute la population à répondre à l'appel des autorités de la Délégation spéciale pour rendre la Ville de Niamey propre et coquette. «Avant tout, Niamey c'est notre capitale ; c'est la vitrine du Niger. Elle doit être une ville coquette qui doit refléter l'image du Niger surtout que notre pays va accueillir une rencontre internationale à savoir le Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine. J'en appelle aussi les agents de santé à faire la même chose. Au lieu que ça soit tous les mois, j'invite les agents de santé à faire, en collaboration avec les populations, des actions de salubrité, chaque semaine si possible. La santé commence par la salubrité, par un environnement sain et je pense que c'est à l'agent de santé de donner l'exemple», a ajouté Mme Gaoh Zaharatou.