Niamey - Le syndicat national des enseignants chercheurs du Supérieur (SNECS) et le gouvernement ont signé ce jeudi 23 mai un protocole d’accord à l’issue duquel les enseignants des universités publiques mettent fin leur grève déclenchée depuis septembre dernier.
Le gouvernement accepte ‘’le principe de l’ouverture des pourparlers avec le syndicat pour la conduite d’un processus consensuel sur tous les points de réformes des UPN’’ et la restitution des retenues sur salaire pour fait de grève pour les militants du SNECS dans le salaire du mois de mai 2019, stipule l’accord.
En contrepartie, le SNECS engage ces militants à faire des rattrapages en vue de sauver l’année académique en cours, peut lire dans le document signé par le ministre de l’enseignement supérieur et le responsable du SNECS.
Le gouvernement s’engage à payer des arriérés des droits statutaires en souffrance au plus tard fin aout 2019.
Ainsi, le gouvernement et le SNECS conviennent de la nécessité de la vulgarisation et de l’application stricte de la charte d’éthique et de déontologie dans les universités publique du Niger.
Au regard de ce qui précède, le SNECS demande à ses militantes et militants de reprendre les activités académiques et pédagogiques conformément a leurs charge statutaire. Le gouvernement et le SNECS félicitent de la signature du présent protocole d’accord, saluent l’initiative du comité de médiation et de toutes les bonnes volontés qui ont œuvré au retour de la sérénité dans les UPN.
Le protocole d’accord au-delà des aspects revendicatifs, comporte deux aspects très importants, la création d’un cadre permanent de concertation, pour la prévention et la gestion d’éventuelle crise universitaire et la question du respect de l’étude et de la déontologie dans les universitaires publiques du Niger a-t-il ajouté.
La principale pomme de discorde entre les autorités et les universitaires est relative au mode de désignation des responsables académiques, le gouvernement ayant fait adopté une loi qui permet la nomination des recteurs.