Le G5 Sahel ne produit aucun résultat au Sahel. Il s’apparente à une grosse arnaque. Beaucoup de panafricanistes y voient en cette initiative une nouvelle forme de recolonisation du Sahel par les puissances étrangères comme la France, les USA, l’Allemagne et l’Italie.
Tous ces pays multiplient les initiatives pour berner les chefs d ‘État membres de ce machin pour installer leurs bases militaires.
Le constat est aujourd’hui amer c’est même dans les pays où ils se sont installés que la situation se dégradent. Ces milliers de militaires occidentaux passent leur temps dans les capitales du G5 sahel ou ils passent leur temps à faire la fête et prétextant aider ces pays alors que visiblement ils ont des objectifs inavoués comme le dénoncent chaque les acteurs de la société civile.
De l’avis de certains analystes le G5 Sahel s’assimile à un masque derrière lequel se trouve la France pour mieux piller les ressources restantes des matières. En contrepartie elle aide certaines dictatures à prospérer en Afrique, miroite des pouvoirs à vie pour certains dirigeants et profiter pour mieux contrôler le sahel et ses ressources minières.
Depuis la mort de Kadhafi, les chefs d’Etat africains ont mis le panafricanisme entre parenthèse pour assurer les intérêts de leurs familles au détriment de la masse populaire qui végète dans la misère.
Au Mali à l’initiative de plusieurs associations de la société civile, des manifestants ont entamé un mouvement de protestation à Bamako, contre l’installation du QG de la force conjointe militaire du G5 Sahel. Pour la population locale, le siège de la force militaire doit se retrouver sur le champ de bataille.
Pour les protestataires qui avaient appelé à manifester les 22 et 23 mai, la force du G5 Sahel ne doit pas installer son QG à Bamako. «Nous ne voulons pas du G5 ici. Leur objectif est de lutter contre les terroristes. Ils n’ont qu’à prendre la direction du nord du Mali, et non venir rester à Bamako».
«Il faut que les militaires du G5 partent au front. Ils ne doivent pas rester ici», poursuit un autre manifestant.