Vendredi 24 mai, Mohamed Bazoum, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la sécurité publique en a appelé à l’Union européenne pour accompagner son pays dans lutte contre les dangers sécuritaires.
C’est lors de la 9e réunion du Comité de pilotage de la mission Eucap-Sahel Niger à Niamey que le 24 mai, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la sécurité publique, Mohamed Bazoum a sollicité une aide plus appuyée de l’Union Européenne.
Dans un contexte aggravé, le Niger demande une aide accrue pour faire face aux menaces terroristes qui s’intensifient.
Le ministre intervenait auprès des différents ministres du gouvernement et de Denisa-Elena Ionete, responsable de la délégation de l’UE au Niger et chef de la mission Eucap-Sahel.
Ainsi Mohamed Bazoum a appelé l’UE «à poursuivre et à renforcer l’appui, déjà consenti, dans le domaine de la sécurité» au profit du Niger, «mais aussi à engager de nouvelles réflexions […] afin d’identifier d’autres approches susceptibles de nous aider à mieux combattre ce phénomène qui fragilise les efforts de développement et d’intégration de la zone sahélo-saharienne dans son ensemble».
Et Mohamed Bazoum de continuer son plaidoyer, remerciantles efforts des partenaires qui ont permis de continuer «à mener une guerre sans merci contre le terrorisme et le crime organisé […]. Cependant toujours selon le ministre, « nous assistons ces dernières semaines à une recrudescence des attaques terroristes, notamment au Niger, au Burkina Faso et au Mali». «L’ampleur et la fréquence des attaques menées ces dernières semaines dans la région du Sahel nous interpellent tous et méritent que tous les acteurs impliqués dans la lutte contre ce fléau s’engagent dans de nouvelles approches plus coordonnées et inclusives, pour mettre un terme à cette nébuleuse terroriste».
En réponse au ministre nigérien, la diplomate européenne a réaffirmé l’engagement de l’Union à continuer de renforcer et rendre plus efficace encore le partenariat entre l’UE et le Niger et ce afin de mieux combattre le terrorisme et l’insécurité.
Ces échanges interviennent alors qu’on déplore un nouvel acte terroriste en date du 14 mai. 28 soldats nigériens avaient été tués dans une embuscade tendue par des groupes terroristes près de la frontière avec le Mali.