Depuis le mois d’avril 2019, le regain de violence dans le nord-ouest du Nigéria a obligé près de 20 000 personnes à se réfugier à Maradi, au Niger, selon les Nations unies.
L’institution précise tout de même que cette situation n’est pas consécutive aux exactions du groupe terroriste Boko Haram. Mais, plutôt aux échauffourées entre des agriculteurs et des éleveurs de différents groupes ethniques, une poussée du vigilantisme ainsi que des enlèvements contre rançon dans les Etats nigérians de Sokoto et de Zamfara.
Ce nouveau flux migratoire intervient alors que le Niger fait déjà face à des déplacés internes, du fait de l’insécurité grandissante au niveau de ses frontières.
Selon des chiffres des Nations unies, le Niger accueille actuellement plus de 380 000 réfugiés et demandeurs d’asile originaires du Mali et du Nigeria et 2782 demandeurs d’asile venant de la Libye.