La 37e Conférence générale de l’Unesco a élu mardi Irina Bokova pour un deuxième mandat de quatre ans comme directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.
Au total, trois candidats avaient brigué le poste, à savoir Irina Bokova de Bulgarie, Rachad Farah du Djibouti et Joseph Maïla du Liban. Après un scrutin organisé le 4 octobre, Irina Bokova avait été proposée comme seule candidate à ce poste par le Conseil exécutif de l’Unesco.
Née à Sofia en 1952, Irina Bokova a été ambassadrice de Bulgarie en France et déléguée permanente auprès de l’Unesco. Diplomate de carrière et membre du Parlement de la République de Bulgarie, elle a également été vice-ministre des Affaires étrangères et ministre des Affaires étrangères de Bulgarie. Elue directrice générale de l’Unesco en octobre 2009, elle est la première femme à occuper ce poste.
Son premier mandat a été marqué par une réforme majeure de l’Unesco visant à rendre l’organisation plus efficace et plus pertinente face aux défis qui se posent à la paix et au développement, dans un monde de diversité qui est de plus en plus interdépendant.
" Les droits de l’homme et la dignité humaine sont notre horizon pour toutes les actions de l’Unesco et doivent rester le maître mot de la paix pérenne et du développement durable que nous nous employons à construire, plus que jamais, l’unité doit nous guider pour bâtir l’avenir que nous voulons pour tous, un avenir plus équitable, plus juste et un avenir pacifique ", a déclaré Mme Bokova.