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11 morts en une semaine dans un conflit communautaire dans l’extrême sud-est du pays

Publié le lundi 17 juin 2019  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Des centaines de personnes fuyant le conflit au Nigeria continuent d’affluer au Niger
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Au moins onze civils ont été tués et plusieurs autres blessés, cette semaine, dans un conflit qui oppose depuis plus de trois ans deux communautés agricoles et pastorales de la commune de Chétimari, région de Diffa (extrême-est du Niger), a annoncé dimanche le collectif des organisations de la société civile de la région.

L'origine de ce conflit est souvent le contrôle des ressources naturelles, à savoir l'eau et le pâturage.

Dans une déclaration de presse, le collectif a trouvé surprenant que ce conflit prenne de l'ampleur à un moment où les champs ont été libérés depuis longtemps.

Tout en déplorant cette situation sécuritaire née de dernières escalades de la violence entre éleveurs-agriculteurs dans cette zone, le collectif de la société civile a appelé l'ensemble des autorités administratives et coutumières de la région de Diffa "à prendre au sérieux ce problème et d'appeler les deux parties au calme et à l'apaisement" et exigé "de renforcer urgemment les mesures sécuritaires dans la zone en vue de protéger les populations et leurs biens".

En plus, il a lancé un appel au gouvernement à diligenter une enquête impartiale pour situer les responsabilités "afin de démasquer les auteurs, co-auteurs et complices de cette situation qui risque de porter un préjudice grave à l'unité, à la paix et à la cohésion sociale entre les communautés de la région déjà victime des agissements de Boko Haram".

Pour rappel, le ministre d'Etat nigérien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, M. Bazoum Mohamed, à la tête d'une forte délégation comprenant des membres du gouvernement et des parlementaires au titre de la région de Diffa, a eu une rencontre à Chétimari avec les autorités administratives et coutumières locales ainsi que les responsables des forces de sécurité, fin janvier dernier, en vue de trouver sur une solution définitive à ce problème, après la mort constatée d'une trentaine de civils ces trois dernières années dans un conflit communautaire, dans une région déjà en proie depuis des années aux exactions du groupe terroriste Boko Haram.
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