7ème session ordinaire de la commission nationale de l’eau et assainissement (CNEA) : la mise en œuvre des activités du Pangire et la redynamisation de la CNEA au centre des travaux
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Pr. Issoufou Katambé a présidé, le 14 juin dernier, dans la salle de réunion de l’Hôtel Sahel de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 7ème Session Ordinaire de la Commission Nationale de l’Eau et Assainissement (CNEA). Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session, dont entre autres, le point sur la mise en œuvre des activités du PANGIRE et la redynamisation de la CNEA par le renouvellement des Commissaires.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a souligné que cette session se tient pour la première fois depuis le début de la mise en œuvre du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) et au lendemain de la douzième revue annuelle du secteur de l’eau et de l’assainissement. Pr. Issoufou Katambé a rappelé que la CNEA a été créée et installée depuis 2006, et est composée de 54 commissaires issus de 7 collèges qui sont : l’Etat, les Collectivités Territoriales, les Partenaires Techniques et Financiers, les ONG-associations, les Associations d’usagers de l’eau, les entreprises privées et institutions de formation et de recherches. La commission est un organe de consultation, de concertation et de surveillance du secteur de l’eau et de l’assainissement et assure le rôle de pilotage du PANGIRE depuis le 9 Mai 2017, date de l’adoption dudit plan par le Gouvernement.
« Cette session marque un tournant dans la dynamisation de la CNEA pour qu’elle joue pleinement son rôle, particulièrement dans la mise en œuvre du PANGIRE dont les objectifs de développement sont très chers aux plus hautes autorités de notre pays et aux différents usagers de l’eau », a indiqué le Ministre Issoufou Katambé. Le le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rappelé que le PANGIRE vise entre autres objectifs, l’amélioration des connaissances de nos ressources en eau, la mobilisation et la valorisation de l’eau pour la sécurité alimentaire et les activités socio-économiques, l’amélioration de la gouvernance de l’eau et la protection des ressources en eau et des écosystèmes qui leur sont rattachés.
Ainsi, pendant les deux jours des travaux, les commissaires auront à traiter des points suivant : l’état de lieu de mise en œuvre du PANGIRE et les perspectives, la désignation des nouveaux commissaires de la CNEA et des membres du Comité de pilotage du PANGIRE, le bilan de la mise en œuvre du code de l’eau au Niger, le processus de la révision du guide du service public de l’eau (SPE) au Niger, le bilan de la mise en œuvre du plan d’action de la stratégie opérationnelle de promotion de l’hygiène e de l’assainissement de base 2014-2018, le processus de mise en place des Associations d’usagers de l’eau pour l’intégration au niveau des aménagements hydro Agricole.
Pour sa part, le chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’eau et l’assainissement au Niger, M. Eric Dietz, a salué l’organisation et la tenue de cette session de la CNEA. Il a ensuite évoqué les défis de financement auquel le PANGIRE est confronté depuis son adoption. Le chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’eau et l’assainissement a rappelé que pour la période 2017- 2030 sur un budget total de 74,36 milliards, seul 1 milliards 630 a été effectivement mobilisé. «La mise en œuvre de ce plan est indispensable pour la gestion coordonnée de l’eau en vue de lutter contre la pauvreté, préserver l’environnement, améliorer la résilience des hommes et des écosystèmes et promouvoir le développement socio-économique», a ajouté M. Eric Dietz.