Le groupe français Bolloré (Sitarail), des opérateurs privés du Bénin et du Niger ont opté de s’associer en joint -venture pour la création d’une société commune de chemin de fer. Doté d’un capital social de 70 milliards FCFA, ce méga projet de boucle ferroviaire devra relier 5 capitales de l’espace Uemoa. Les besoins d’investissement sont estimés à un peu moins de 1 000 milliards f CFA.
Annoncée par Les Afriques, en septembre dernier, l’information sur le projet de boucle ferroviaire se confirme. Après plusieurs mois de discussions, le groupe Bolloré, des partenaires privés burkinabé et béninois ont décidé de s’associer pour la mise en place d’une société commune de droit mixte. Selon une source bien informée, le nom de la société devra être connu d’ici fin novembre 2013 pour lui conférer une identité. Ce méga projet s’inscrit dans le cadre de l’ambitieux programme de réalisation d’une boucle ferroviaire ouest africaine, devant relier deux capitales de l’hinterland (Ouagadougou- Niamey) et trois capitales côtières (Abidjan, Cotonou, Lomé).
Cette société devra se charger de la construction et l’exploitation du chemin de fer sur une distance de 1 050 km et desservant la liaison Niamey-Cotonou. La structure du capital se répartit comme suit: Bolloré y détient, en tant que partenaire stratégique 40% des parts, les privés nigériens (20%), et les privés béninois (20%), l’Etat du Bénin (10%) et celui du Niger (10%).
Les investissements, ciblés à court et moyen termes, devront nécessiter un peu moins de 1 000 milliards f CFA. La multinationale française, Bolloré assurera l’essentiel des investissements pour un premier temps, a commenté une source autorisée.