M. Issoufou Arzika, secrétaire général du Syndicat national des enseignants du Niger (SNEN), a récemment invité les autorités à revaloriser la prime des surveillants et correcteurs lors des examens officiels, pointant au passage les conditions de travail «souvent négligées» de ces derniers dans l’organisation des examens de l’enseignement secondaire.
«L’enseignant doit être dans de bonnes conditions, à l’abri des tentations. Si ceux qui ont la responsabilité de veiller de manière rationnelle aux examens crédibles ne sont pas dans de bonnes conditions, il y a lieu de craindre des défaillances», s’est-il inquiété.
Selon lui, un surveillant touche actuellement 2000 FCFA par jour. Une prime que le SNEN juge insuffisante. Et du coup, déplore M. Arzika, «certains n’honorent pas leurs engagements et souvent, c’est d’autres volontaires qui ne sont pas programmés qui les remplacent».