La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia a présenté, lundi à Niamey, les actions entreprises en Algérie pour encourager l'autonomisation de la femme, soulignant que la condition de la femme a toujours été "au coeur de sa politique nationale".
"Depuis son indépendance, l'Algérie a toujours placé la condition de la femme au cœur de sa politique nationale, tout en ratifiant les principaux instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits humains, notamment ceux concernant les droits des femmes", a-t-elle déclaré lors d'une rencontre sur "la promotion de l'autonomisation des filles et des femmes ", organisée en marge de la 35e session du Conseil de l'Union africaine (UA).
Elle a affirmé, à cet égard, que l'Algérie "a œuvré à la réalisation des OMD, notamment l'OMD3, la mise en œuvre du programme d'action de Pékin, entre autres, et poursuit avec la même détermination, la concrétisation de l'ODD5, et l'Agenda 2063 de l'Union africaine".
Soulignant que "l'autonomisation de la femme passe impérativement par l'éducation de la petite fille", la ministre a rappelé que l'Algérie a consacré le droit à l'éducation obligatoire et gratuite pour tous les enfants âgés entre 6 et 16 ans.
Cette disposition juridique a abouti, selon la ministre, à "l'enregistrement d'un taux presque égal de scolarisation des deux sexes, les filles représentent 49,72% de l'ensemble des élèves des trois paliers de l'éducation nationale".
Pour garantir une éducation de qualité, a-t-elle poursuivi, les programmes éducatifs ont été révisés en vue "d'éliminer les stéréotypes et les textes susceptibles de dévaloriser l'image et le rôle de la femme dans la société, tout en veillant à inculquer aux futures générations les valeurs d'équité et d'égalité".
Depuis 2016, des écoles de cadettes ont été créées par l'Armée nationale populaire, permettant ainsi aux petites filles d'intégrer les corps de sécurité et d'atteindre à l'avenir, les plus hauts grades de l'institution militaire, a-t-elle ajouté.
Un accès à toutes les spécialités de formation professionnelle est également proposé aux filles n'ayant pas poursuivi leur cursus scolaire, selon la ministre qui a précisé que celles-ci ont représenté, durant l'année scolaire 2018/2019, 37,35% de l'ensemble des bénéficiaires de la formation.... suite de l'article sur Autre presse