Sécurité, infrastructures, impact sur les opérateurs économiques... À la veille de l’ouverture du sommet exceptionnel de l’Union africaine à Niamey, Mohamed Saidil Moctar, le ministre en charge de l’organisation, révèle les ambitions du Niger et justifie les travaux dispendieux occasionnés.
Le sommet de l’Union africaine (UA) s’apprête à s’ouvrir dans un contexte sécuritaire particulier. Lundi, le Niger, pays hôte, a essuyé une nouvelle attaque terroriste dans un camp de l’armée à l’Ouest, près de la frontière malienne, faisant au moins 18 morts et quatre portés disparus parmi les militaires. Une riposte de l’armée nigérienne, avec un appui aérien français et américain, « a permis de mettre l’ennemi en déroute hors de nos frontières », avait annoncé le ministère de la Défense. L’attaque n’a néanmoins pas remis en cause l’ouverture du sommet de l’UA à Niamey, où quelque 4 000 participants sont attendus du 4 au 7 juillet.
Alors qu’une réforme de l’UA en avait pourtant supprimé le traditionnel sommet de milieu d’année – le remplaçant par une réunion restreinte intitulée « sommet de coordination » -, le Niger n’a pas hésité à convoquer cette réunion extraordinaire, durant laquelle une cinquantaine de chefs d’État sont attendus pour célébrer le premier anniversaire de la signature du traité instituant la Zone... suite de l'article sur Jeune Afrique