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Lancement officiel de l’édition 2019 du Forum des Affaires de la ZLECAf par Le Président Issoufou Mahamadou La Zlecaf en marche

Publié le lundi 8 juillet 2019  |  tamtaminfo
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© Autre presse par dr
Lancement officiel de l’édition 2019 du Forum des Affaires de la ZLECAf par Le Président Issoufou Mahamadou La Zlecaf en marche
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Le Président de la République, Chef de l’Etat,Issoufou Mahamadou a procédé, le 6 juillet dernier, à l’Hôtel Radisson Blue de Niamey, au lancement officiel de l’Edition 2019 du Forum des Affaires de la Zone de Libre-échange Continentale africaine (ZLECAf). L’activité s’est déroulée en présence du Président de la Commission de l’Union Africaine, de la Secrétaire Exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, des Chefs des missions diplomatiques accrédités au Niger, des membres du gouvernement, des dirigeants du Secteur Privé africain.

« Ce forum se tient dans un contexte africain favorable, où le commerce intra-africain bénéficiera désormais des immenses avantages qui seront induits par l’entrée en vigueur de la ZLECAf », a dit le Président Issoufou Mahamadou dans son message d’ouverture.

Le présent Forum revêt par conséquent une charge symbolique incontestable pour le continent, et en particulier pour le monde des Affaires, qui doit pouvoir tirer le meilleur parti des opportunités qu’offre ce nouveau cadre juridique et politique aux investissements intra-africains et, d’une manièregénérale, au monde des affaires.

Le Niger se félicite de cette avancée dans la marche résolue de l’Afrique vers son intégration et sa prospérité. Il s’agit en effet d’une opportunité extraordinaire que les responsables des gouvernements, les entreprises, le secteur privé et lesacteurs du monde des affaires désireux de pouvoirapprofondir, diversifier, ajuster ou réorienter leurs activités doivent pouvoir saisir. Et je suis convaincu qu’ils doivent pouvoir le faire plus facilement aujourd’hui, à la faveur du nouveau contexte ambiantpour le climat des affaires en Afrique, où nos paysprocèdent déjà à des réformes ambitieuses pour créer un environnement attractif pour les investissements.

Aujourd’hui, l’Afrique peut s’enorgueillir de l’attrait qu’elle continue de susciter de la part des autres régions du monde. Les multiples partenariats stratégiques qu’elle a pu tisser avec diverses régions du monde sont aujourd’hui confortés par l’engagement de plus en plus grand des entreprises privées d’autres régions, confirmant en cela l’intérêt des acteurs du monde des affaires pour le continent.

Pour le Président Issoufou, « le rêve africain d’un continent intégré dans le cadre d’une Communauté Economique Africaine envisagé depuis longtemps dans le Traité d’Abuja, instituant la communauté Economique Africaine, se confirme. Le Traite d’Abuja constitue, comme vous le savez, un repère fort dans l’histoire de l’évolution économique et politique du continent. Il est l’affirmation de la volonté de l’Afrique de s’unir, de mettre en valeur ses énormes potentialités et d’affirmer sa dignité dans le contexte mondial.

C’est dire aussi que vous avez désormais de possibilités accrues pour réaliser vos activités sur le continent. Il vous revient de jouer à fond pour conquérir les marchés de nos pays. Il vous revient aussi de découvrir de nouvelles zones que vous n’avez pas cherchéà explorer, du fait des entraves multiformes que vous redoutez, qui ont longtemps plombé le commerce intra-africain.

Les projections chiffrées sur la mise en œuvre effective de la ZLECAf prévoient la création d’un marché africain de 1,2 milliard de consommateurs, qui atteindrait 1,7 milliards en 2030 et 2,5 milliards en 2050.

En même temps, l’espace africain comptera une classe moyenne croissante de 350 millions de personnes qui devrait atteindre 600 millions d’ici 2030. Le PIB combiné de l’Afrique atteindrait 2,1 à 3,4 billions de dollars américains, selon cesprojections. Et lorsque les mêmes estimationsprévoient une consommation du secteur privé et des entreprises de 4,0 billions de dollars et un commerce en ligne atteignant 75 milliards de dollars d’ici 2025, l’on peut se convaincre de l’importance de la place qu’occupera l’Afrique dans les décennies à venir.

C’est dire tout le potentiel d’investissement et de croissance qu’il revient au continent de mobiliser, pour corroborer ces promesses d’un continent riche, qui occupera véritablement la place qui est la sienne dans le contexte mondial.

C’est en cela que la mise en œuvre effective et rapide de la ZLECAf revêt toute son importance.

Auparavant, le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), Pr Bénédict Oramah, a indiqué quant à lui que : « nous sommes là pour déclarer, au monde entier, très clairement, le nouveau voyage dans lequel nous nous sommes investis pour compter sur nous-mêmes, pour la libération et le développement économique de notre continent ». Il a exprimé le soutien d’’Afreximbank en tant que co-organisateur de ce forum. Le Président du Niger, Issoufou Mahamadou a démontré son engagement et sa vision pour l’intégration de l’Afrique. « Il a énormément contribué à la création d’un climat de confiance, d’union et d’intégration », s’est réjoui Pr Oramah. « Votre Excellence, l’Afrique vous dit merci ! Nous vous remercions parce que nous sommes à un tournant historique et nous voulons le témoigner à tout le monde », a ajouté l’intervenant. Selon lui, beaucoup ont dit qu’avoir un marché commun en Afrique est un mirage voire un rêve. « Mais nous qui y croyons, nous sommes déterminés à relever ce défis. Et nous sommes aujourd’hui fiers que nos Chefs d’Etat et dirigeants courageux, aient démentis cette fausse idée. Nous avons donc décidé de prendre en main notre destinée », a-t-il indiqué.

Quant au Président de la Commission de l’Union africaine, M. Moussa Faki Mahamat, il a rappelé qu’il y a, un peu plus d’un an, 44 des 55 membres de l’UA, ont signé l’accord portant création de la ZECLAf, jetant ainsi les bases du plus grand marché unique au monde. « L’idée n’est pas nouvelle, car dès 1963, les pères fondateurs de l’OUA, l’envisageaient et lui ont même donné le titre de Comité Economique. Nous sommes, aujourd’hui heureux de voir se concrétiser ce fabuleux projet qui, sans doute va révolutionner et changer la donne économique et sociale, de notre continent l’Afrique », a déclaré M. Mahamat. Le président de la Commission de l’UA a saisi l’occasion pour rendre un hommage mérité àIssoufou Mahamadou, Champion de libre échange de la ZLECAf, pour les efforts exceptionnels et exemplaires, déployés à rendre effectif, cet ambitieux projet continental. « De par ma position, je suis mieux placé que quiconque, pour apprécier la foi et le dévouement avec lesquels, le Président IssoufouMahamadou s’est investi dans cette mission. Soyez-en remercié Monsieur le Président. Je voudrais également vous remercier de l’accueil chaleureux et fraternel, que vous réservez à toute l’Afrique », a témoigné le Président de la Commission de l’Union africaine. Selon lui, avec une population de plus de 1,2 milliards, 30 millions Km2, d’immenses ressources agricoles, pastorales, minières, hydrauliques, halieutiques, etc. l’Afrique, ce géant dormant, à toutes les possibilités de surprendre le monde. « Cependant, pour que tout cela soit une réalité, il faut, sans doute l’action des pouvoirs publics mais aussi et surtout celle du secteur privé. C’est vous, mesdames et messieurs, hommes d’affaires, entrepreneurs, jeunes, qui sont le moteur de ce changement. Votre organisation continentale, l’UA est décidée à vous accompagner, pour construire l’Afrique que nous voulons, une Afrique intégrée, une Afrique prospère, une Afrique en paix », a-t-il lancé. Pour Moussa Faki Mahamat, en ouvrant les frontières, en facilitant les échanges intra-africains, en levant les barrières tarifaires et non tarifaires, « la ZLECAf, ambitionne de créer ce grand espace propice au développement du commerce, de l’industrie, bref, à créer les conditions sine qua none du développement, tant attendu, de nos peuples et ainsi finir avec le paradoxe, d’un continent très riche et dont la population est très pauvre », a dit le président de la Commission de l’UA.
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