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Sommet UA : ‘’Lutte contre le mariage des enfants et la promotion de la scolarisation de la jeune fille en Afrique de l’Ouest‘’ en question

Publié le lundi 8 juillet 2019  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par dr
Forum des 1ères Dames de l’espace CEDEAO sur le genre et l’éducation : Impulsion d’une nouvelle dynamique de lutte contre le mariage des enfants et pour le maintien de la jeune fille à l’école
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La 1ère Dame du Niger, Présidente de la Fondation Tattali Iyali, Dr Lalla Malika Issoufou a présidé ce dimanche 07 juillet 2019, la rencontre des 1éres Dames de la CEDEAO sous le thème : ‘’Lutte contre le mariage des enfants et la promotion de la scolarisation de la jeune fille en Afrique de l’Ouest‘, ’placée sous le parrainage du Président Issoufou Mahamadou.

Le premier Ministre Brigi Rafini a livré un message du chef de l’Etat au cours de cette rencontre faisant part des engagements des autorités nationales à assurer les droits économiques et sociaux notamment des jeunes filles.

Cette réunion se tient en marge du 33ème Sommet de l’UA dans le prolongement des efforts immenses des Gouvernements des pays de la sous-région t pour inverser cette tendance fâcheuse qui cause des torts à une partie de la population et qui plombe par conséquent, les opportunités de développement du capital humain.

Dans son intervention, Malika Issoufou a notifié que le panel s’inscrit également dans la droite ligne des initiatives développées au niveau de la CEDEAO afin que les filles aillent à l’école pour y rester le plus longtemps possible, et les mariages des enfants bannis en raison des dommages qu’ils causent aux filles et au développement de leur plein potentiel’’.

Dr Lalla Malika Issoufou a indiqué que ‘’la sous-région Ouest-africaine et l’Afrique Centrale sont les plus concernées par les mariages des enfants dans le monde, en moyenne, 40% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans avec de fortes disparités entre les pays, or les filles qui sont mariées à cet âge courent des risques de grossesses précoces, elles ne sont pas non plus à l’abri des complications lors de l’accouchement, ce qui débouche sur des fistules obstétricales et des risques de mortalité maternelle’’.

‘’Nous ne devrons plus accepter que des filles innocentes subissent de tels traitements inhumains et dégradants car en tant qu’êtres humains, ces filles aspirent aussi à la vie dans la dignité et le respect de leurs droits humains fondamentaux’’, a-t-elle plaidé.

Malika Issoufou a déclaré qu’’ un des meilleurs antidotes des mariages des enfants reste sans doute la scolarisation de la jeune fille et son maintien le plus longtemps à l’école’’, estimant que ‘’plus la fille est maintenue longtemps à l’école, plus elle a des chances de mieux préserver sa santé, d’échapper aux mariages précoces et aux grossesses précoces, de mieux gérer sa famille et d’être acteur du développement’’.

Dr Lalla Malika Issoufou a par ailleurs noté que ‘’ la scolarisation des filles est aussi la clé pour améliorer significativement le capital humain car il n’y a pas de développement durable pérenne lorsqu’on abandonne sur le bord de la route une proposition importante de notre population’’.

‘’C’est pourquoi, dit a-t-elle dit, notre ligne d’action doit être l’éducation pour tous, sans exclusive’’.

Dr Lalla Malika Issoufou a salué les autorités coutumières et religieuses présentes à cette rencontre pour leur accompagnement constant et déterminant dans l’action de développement de notre pays en général et sur les questions relatives au thème de cette rencontre avant de les inviter à poursuivre les campagnes de sensibilisation de nos communautés et à déconstruire tout discours qui lie les mariages des enfants aux préceptes religieux.

La 1re Dame a enfin invité les 1ères Dames de la CEDEAO à s’engager davantage dans cette lutte contre les mariages des enfants et la promotion de la scolarisation de la jeune fille.

Le Président de la Commission de la CEDEAO Jean-Claude Kassi Brou, le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD) Dr. Akinwoumi Adesina, la Représentante de la Secrétaire générale adjointe de L’ONU M. Nathalie Koran, le Représentant de la Directrice Exécutive de l’UNICEF M. Nghasi Ngongo et le Représentant du Fonds mondial M. Peter Sands ont tour à tour pris la parole pour plaider en faveur de l’initiative de la lutte contre le mariage des enfants et la promotion de la scolarisation de la jeune fille.
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