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Réunion de haut niveau sur la réduction du fardeau des Maladies Tropicales Négligées (2ème lead)

Publié le lundi 8 juillet 2019  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
UA Niger 2019 : réunion de haut-niveau sur la réduction du fardeau des Maladies Tropicales Négligées (MTN)
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Niamey - La première dame Hajiya Aissata Issoufou présidente de la fondation Guru Vie Meilleure a présidé ce Dimanche 7 juillet à l’hôtel Radisson Blu de Niamey, l’ouverture des travaux de la réunion sur la réduction des maladies tropicales négligées(MTN).
« Je suis juste passé pour encourager les première dames pour ce qu'elles font à nos côté, le rôle éminent qu'elles jouent dans la mise en œuvre au programme de renaissance du Niger », a déclaré le président Issoufou à la réunion de haut niveau de lutte contre les MTN.
''Je vous apporte mon soutien parce que la santé est une question de priorité pour nous, ''Investir dans la santé c'est investir dans le développement'' car dans un pays les citoyens saints sont des citoyens positifs et compétitifs, a ajouté le président de la république.
''Je vous dis d’avance que j'adore et j'adhère à vos conclusions''.
A l’ouverture des travaux, la Présidente de Guri Vie Meilleure s’est déclarée " honorée d'être avec vous aujourd'hui ‘’, notant ‘’votre engagement à associer vos efforts à la lutte contre les MTN".
Selon Aissata Issoufou, les MTN menacent la vie de plus de 1,5 milliards de personnes à travers le monde, estimant que « L’Afrique supporte à elle seule près de 40% du fardeau mondial des MTN ».
‘’Ces maladies méritent leur nom car, elles ont reçu très peu d'attention dans le passé, c'est pour cette raison que mes chères sœurs premières dames et moi-même avons tenu à être présentes ce jour au sein de l'Organisation des Premières Dames d'Afrique pour le Développement OPDAD comme d'autres cadres, notre implication peut avoir un impact considérable ''Santé pour le bien-être des populations de façon générale et sur l'élimination des MTN'', a-t-elle ajouté.
D'importants progrès ont été faits grâce aux efforts coordonnés des organisations philanthropiques, des gouvernements et des entreprises privées.
En ce qui concerne l'Afrique subsaharienne, le Togo a éliminé la filariose lymphatique en 2017 et en 2018, le Ghana en a fait de même avec le trachome, a documenté Aissata Issoufou.
''En nous attaquant aux MTN, nous nous mettons en bonne position pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) à savoir la réduction de la pauvreté, mettre fin à la malnutrition et améliorer l'égalité des sexes. L'ODD 3 désigne spécifiquement les MTN comme cible d'élimination d'ici 2030.''', a-t-elle estimé.
« Comme vous le savez le profil sanitaire des pays d’Afrique subsaharienne est caractérisé par plusieurs type d’affection parmi lesquelles les maladies transmissibles qui constituent la cause majeur de mortalité et de handicape dans tous les groupes d’âges » , a indiqué la première Dame du Burkina Mme Faso Sika Bella Kaboré.
« Les maladies tropicales négligées font parties des maladies transmissibles qui constituent des problèmes de santé publique dans nos pays. Parmi les maladies tropicales négligées répertoriées aujourd’hui par l’organisation mondiale de la santé censées faire l’objet d’action spécifique dans notre pays. D’énormes progrès ont été accomplies dans le cadre de leur lutte grâce aux soutiens des différents partenaires techniques et financiers mais des efforts reste cependant à faire dans le cadre des objectifs de développement durable », a-t-elle déclaré.
Pour la Première Dame Burkinabé Les actions pour les MTN « ont un impact très limité dans nos pays. En effet en raison des priorités accordées à d’autres maladies telles que la malaria ; le VIH/ SIDA ; la tuberculose les actions de préventions de ces affections ne sont pas suffisamment invisibles, et leur prise en charge ne fait pas l’objet d’un réel engagement des pouvoirs publics. Beaucoup de pays ont certes souscrit à l’initiative mondiale de lutte contre les MTN, mais leur élimination reste encore une vision lointaine pour la plupart d’eux »
« Les défis majeurs restent l’amélioration des aspects relatif à l’eau, l’hygiène et à l’assainissement. Accroitre les services durables du secteur WASH est un élément central de la prévention, de la lutte et de l’élimination de cinq des MTN les vers intestinaux, le trachome, la schistosomiase, la filariose lymphatique et la maladie du ver de guinée », a- t-elle fait savoir.
Aussi l’agenda des programmes MTN est aligné sur celui de la couverture sanitaire universelle. En effet la notion d’équité est un élément central des deux agendas, MTN et la couverture atteinte par les intentions MTN représenté une contribution importante aux trois couvertures préconisées par l’agenda de la couverture sanitaire universelle.
« Les maladies liées à l’hygiène corporelle et environnementale reste encore trop courant, alors même qu’elles sont évitable par des mesures de préventions à travers l’accès à l’eau potable, l’éducation à l’hygiène corporelle et environnementale », a fait observer l’épouse du chef de l’Etat.
« Je lance un appel aux pouvoirs publics de nos pays respectifs puissent être soutenus par la communauté internationale afin de réduire les taux de morbidité et de mortalité lié aux faible accès à l’eau potable et à la mauvaise qualité du cadre de vie » , a conclu la Première Dame de Burkina Faso.
Selon la Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique Dr Matshidiso R. Moeti « il y a eu de succès et de progrès qui ont été obtenus à travers le monde et nous devons donc intensifier nos efforts et nos engagements pour contrôler et mettre fin aux maladies d’ici 2020.il y a beaucoup de progrès dans les cinq années passées mais le travail n’est pas encore fini nous continuons toujours d’avoir des partenaires qui appuient le monde dans l’éradication des maladies négligées et à cause de ces partenariats des maladies négligées ont bénéficiés de certaine attentions de telle sorte que les gens qui souffrent de ces maladies puissent être traiées ».
« Les MTN touchent beaucoup de gens plus de 1 millions de personnes et crée des pertes économiques chaque année. Au niveau d’Afrique beaucoup des pays touchés par ces maladies surtout les populations qui vivent dans la pauvreté sans système sanitaire adéquat », a-t-elle renseigné.
« ces maladies, non seulement qu’elles sont négligées mais c’est aussi des maladies des personnes négligées et cela nous l’avons observé dans un monde où nous avons l’inéquité qui est montante pas seulement dans les pays en voie de développement mais aussi dans les pays riches et développés », a déclaré la Directrice.
« Au niveau de l’Afrique nous avons une stratégie et des plans 2014-2021 sur ces maladies négligées, dans lesquels l’OMS et ses partenaires se sont engagés pour appuyer les Etats membres. Nous avons vu des actions assez déterminées dans la plupart de ces pays, dans les régions Africaines donc c’est à nous de les appuyer en tant que partenaires »
Pour sa part la directrice exécutive de ''Speak Up Africa'' partenaire pour la réduction des MTN, Mme Yacine Djibo, a déclaré que le bureau de l'OMS pour l'Afrique à travers son projet ESPEN apporte une contribution significative en coordonnant la distribution des médicaments destinés à la lutte contre les maladies à chimiothérapie préventive, appelant les uns et les autres à rejoindre le mouvement Non aux MTN lancé pour galvaniser les efforts de la communauté africaine.
BSI-ADA/CA/ANP- 0068 juillet 2019Niamey, 8 juillet(ANP)- La première dame Hajiya Aissata Issoufou présidente de la fondation Guru Vie Meilleure a présidé ce Dimanche 7 juillet à l’hôtel Radisson Blu de Niamey, l’ouverture des travaux de la réunion sur la réduction des maladies tropicales négligées(MTN).
« Je suis juste passé pour encourager les première dames pour ce qu'elles font à nos côté, le rôle éminent qu'elles jouent dans la mise en œuvre au programme de renaissance du Niger », a déclaré le président Issoufou à la réunion de haut niveau de lutte contre les MTN.
''Je vous apporte mon soutien parce que la santé est une question de priorité pour nous, ''Investir dans la santé c'est investir dans le développement'' car dans un pays les citoyens saints sont des citoyens positifs et compétitifs, a ajouté le président de la république.
''Je vous dis d’avance que j'adore et j'adhère à vos conclusions''.
A l’ouverture des travaux, la Présidente de Guri Vie Meilleure s’est déclarée " honorée d'être avec vous aujourd'hui ‘’, notant ‘’votre engagement à associer vos efforts à la lutte contre les MTN".
Selon Aissata Issoufou, les MTN menacent la vie de plus de 1,5 milliards de personnes à travers le monde, estimant que « L’Afrique supporte à elle seule près de 40% du fardeau mondial des MTN ».
‘’Ces maladies méritent leur nom car, elles ont reçu très peu d'attention dans le passé, c'est pour cette raison que mes chères sœurs premières dames et moi-même avons tenu à être présentes ce jour au sein de l'Organisation des Premières Dames d'Afrique pour le Développement OPDAD comme d'autres cadres, notre implication peut avoir un impact considérable ''Santé pour le bien-être des populations de façon générale et sur l'élimination des MTN'', a-t-elle ajouté.
D'importants progrès ont été faits grâce aux efforts coordonnés des organisations philanthropiques, des gouvernements et des entreprises privées.
En ce qui concerne l'Afrique subsaharienne, le Togo a éliminé la filariose lymphatique en 2017 et en 2018, le Ghana en a fait de même avec le trachome, a documenté Aissata Issoufou.
''En nous attaquant aux MTN, nous nous mettons en bonne position pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) à savoir la réduction de la pauvreté, mettre fin à la malnutrition et améliorer l'égalité des sexes. L'ODD 3 désigne spécifiquement les MTN comme cible d'élimination d'ici 2030.''', a-t-elle estimé.
« Comme vous le savez le profil sanitaire des pays d’Afrique subsaharienne est caractérisé par plusieurs type d’affection parmi lesquelles les maladies transmissibles qui constituent la cause majeur de mortalité et de handicape dans tous les groupes d’âges » , a indiqué la première Dame du Burkina Mme Faso Sika Bella Kaboré.
« Les maladies tropicales négligées font parties des maladies transmissibles qui constituent des problèmes de santé publique dans nos pays. Parmi les maladies tropicales négligées répertoriées aujourd’hui par l’organisation mondiale de la santé censées faire l’objet d’action spécifique dans notre pays. D’énormes progrès ont été accomplies dans le cadre de leur lutte grâce aux soutiens des différents partenaires techniques et financiers mais des efforts reste cependant à faire dans le cadre des objectifs de développement durable », a-t-elle déclaré.
Pour la Première Dame Burkinabé Les actions pour les MTN « ont un impact très limité dans nos pays. En effet en raison des priorités accordées à d’autres maladies telles que la malaria ; le VIH/ SIDA ; la tuberculose les actions de préventions de ces affections ne sont pas suffisamment invisibles, et leur prise en charge ne fait pas l’objet d’un réel engagement des pouvoirs publics. Beaucoup de pays ont certes souscrit à l’initiative mondiale de lutte contre les MTN, mais leur élimination reste encore une vision lointaine pour la plupart d’eux »
« Les défis majeurs restent l’amélioration des aspects relatif à l’eau, l’hygiène et à l’assainissement. Accroitre les services durables du secteur WASH est un élément central de la prévention, de la lutte et de l’élimination de cinq des MTN les vers intestinaux, le trachome, la schistosomiase, la filariose lymphatique et la maladie du ver de guinée », a- t-elle fait savoir.
Aussi l’agenda des programmes MTN est aligné sur celui de la couverture sanitaire universelle. En effet la notion d’équité est un élément central des deux agendas, MTN et la couverture atteinte par les intentions MTN représenté une contribution importante aux trois couvertures préconisées par l’agenda de la couverture sanitaire universelle.
« Les maladies liées à l’hygiène corporelle et environnementale reste encore trop courant, alors même qu’elles sont évitable par des mesures de préventions à travers l’accès à l’eau potable, l’éducation à l’hygiène corporelle et environnementale », a fait observer l’épouse du chef de l’Etat.
« Je lance un appel aux pouvoirs publics de nos pays respectifs puissent être soutenus par la communauté internationale afin de réduire les taux de morbidité et de mortalité lié aux faible accès à l’eau potable et à la mauvaise qualité du cadre de vie » , a conclu la Première Dame de Burkina Faso.
Selon la Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique Dr Matshidiso R. Moeti « il y a eu de succès et de progrès qui ont été obtenus à travers le monde et nous devons donc intensifier nos efforts et nos engagements pour contrôler et mettre fin aux maladies d’ici 2020.il y a beaucoup de progrès dans les cinq années passées mais le travail n’est pas encore fini nous continuons toujours d’avoir des partenaires qui appuient le monde dans l’éradication des maladies négligées et à cause de ces partenariats des maladies négligées ont bénéficiés de certaine attentions de telle sorte que les gens qui souffrent de ces maladies puissent être traiées ».
« Les MTN touchent beaucoup de gens plus de 1 millions de personnes et crée des pertes économiques chaque année. Au niveau d’Afrique beaucoup des pays touchés par ces maladies surtout les populations qui vivent dans la pauvreté sans système sanitaire adéquat », a-t-elle renseigné.
« ces maladies, non seulement qu’elles sont négligées mais c’est aussi des maladies des personnes négligées et cela nous l’avons observé dans un monde où nous avons l’inéquité qui est montante pas seulement dans les pays en voie de développement mais aussi dans les pays riches et développés », a déclaré la Directrice.
« Au niveau de l’Afrique nous avons une stratégie et des plans 2014-2021 sur ces maladies négligées, dans lesquels l’OMS et ses partenaires se sont engagés pour appuyer les Etats membres. Nous avons vu des actions assez déterminées dans la plupart de ces pays, dans les régions Africaines donc c’est à nous de les appuyer en tant que partenaires »
Pour sa part la directrice exécutive de ''Speak Up Africa'' partenaire pour la réduction des MTN, Mme Yacine Djibo, a déclaré que le bureau de l'OMS pour l'Afrique à travers son projet ESPEN apporte une contribution significative en coordonnant la distribution des médicaments destinés à la lutte contre les maladies à chimiothérapie préventive, appelant les uns et les autres à rejoindre le mouvement Non aux MTN lancé pour galvaniser les efforts de la communauté africaine.
BSI-ADA/CA/ANP- 0068 juillet 2019
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